« Dragons et mécanismes»

Auteur : Adrien Tomas

Genre : Fantasy – Steampunk 

Date de parution : 24/02/2021

Maison d’édition : Rageot

Nombre de pages : 640 pages

Prix : 18,70€

Première de couverture de « Dragons et mécanismes »

Bonjour à tous ! Me revoici avec la chronique du roman d’un auteur que j’apprécie de plus en plus : « Dragons et mécanismes » d’Adrien Tomas!

Après avoir été emballée par l’univers d’engrenages et sortilèges, je me suis lancée dans la lecture de cette brique qui se trouve être dans le même univers que le roman précédent. Rassurez-vous, si vous voulez lire dragons et mécanismes, vous n’aurez pas besoin d’avoir lu engrenages et sortilèges au préalable car les histoires sont indépendantes l’une de l’autre (bien qu’il y ait des références et des clins d’œil à la première histoire).

Avant de vous donner mon avis sur ce roman voici un petit résumé :

« Dague est voleur et espion. Il vit de cambriolages et de petits larcins. Alors qu’il est en mission de surveillance, il assiste à l’agression de Mira, une étrangère qui a fui son pays suite à un coup d’Etat. L’adolescente est archiduchesse, poursuivie par un tyran qui veut l’épouser et s’accaparer ses talents car elle fait partie des mécanomages, des sorciers capables de combiner leurs pouvoirs à de savants montages d’ingénierie mécanique. En sauvant Mira, Dague est blessé, et les deux jeunes gens sont d’abord contraints de se cacher. Mais l’aristocrate est déterminée. Pour échapper à son ennemi et – accessoirement – tenter de récupérer le trône d’Asthénocle auquel elle peut prétendre, elle est résolue à s’enfoncer au cœur de la jungle. Un territoire hostile, quasi inexploré, et peuplé de dragons sanguinaires. »

Alors que je pensais avoir adoré engrenages et sortilèges, je me suis pris une plus grande claque encore à la lecture de dragons et mécanismes !

Le personnage de Dague est vraiment très attachant, drôle et plein de ressources. Quant au personnage de Mira, j’ai eu un peu plus de mal à m’y attacher mais son petit côté antisocial et son génie mécanique ont fini par me séduire (j’ai parfois eu l’image de Sheldon Cooper en tête lors de la lecture des passages sur Mira). Les deux personnages sont aux antipodes l’un de l’autre et pourtant formeront un duo plus qu’efficace.

L’univers de la Xamorée est vraiment très riche et donne envie de s’y plonger réellement (dommage que ce monde n’existe pas en vrai). J’ai imaginé tout au long de ma lecture un monde rempli de couleurs, d’odeurs et de textures différentes et envoutantes. 

C’est d’ailleurs un des plus gros points fort du roman. L’univers et la mythologie du monde imaginé par Adrien Tomas sont vraiment très recherchés et pourtant il est très facile de le comprendre et de s’y immerger.

La quête des deux héros est très prenante et le roman ne manque pas d’action, ce qui fait que les plus de 600 pages sont dévorées très rapidement. 

J’apprécie énormément l’écriture fluide d’Adrien Tomas qui est à la fois recherchée, facile à suivre et qui pourtant ne manque pas d’humour et de péripéties. Les descriptions sont complètes et il est facile de s’imaginer l’environnement dans lequel évoluent les personnages sans pour autant que cela ne vienne alourdir la lecture. 

Les méchants de l’histoire sont également bien construits et donnent encore plus envie de voir Mira et Dague réussir à contrecarrer leurs plans.

Mais mon coup de cœur va sans hésitation au petit dragon Cuthbert ! Il a apporté la touche humoristique rafraichissante durant une grande partie du roman. 

J’ai également beaucoup apprécié le final avec la rencontre des deux héros du roman d’engrenages et sortilèges. C’était la petite touche idéale pour lier les deux romans sans pour autant avoir eu besoin de lire les deux pour comprendre l’histoire.

En clair, dragons et mécanismes est un petit coup de cœur ! L’univers imaginé par Adrien Tomas est absolument fabuleux et j’espère que d’autres livres en lien avec ce monde verront encore le jour ! Si c’est le cas, j’espère retrouver notre petit Cuthbert car c’est vraiment le personnage que j’ai le plus aimé dans cette petite merveille qu’est dragons et mécanismes.

Quatrième de couverture de « Dragons et mécanismes » avec le résumé.

« Ash House »

Auteur : Angharad Walker

Genre : fantastique – suspens

Date de parution : 03/03/2021

Maison d’édition : Casterman – Grand format

Nombre de pages : 328

Prix : 16€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Ash house ».

Me revoici avec la chronique d’un livre qui m’a laissée plus que perplexe ! Il s’agit du très étrange Ash House !

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « C’est le lieu de la dernière chance pour Sol. Ici, on peut l’aider. Ici, on peut le sauver. D’ailleurs les enfants l’accueillent très gentiment. Même si tout semble étrange. Même s’il n’y a aucun adulte. Quand arrive enfin le Docteur qui doit le soigner, Sol découvre un être chaleureux, magnétique. Mais pourquoi les autres enfants sont-ils soudain terrifiés ? »

Honnêtement, je n’arrive pas à dire si j’ai apprécié ma lecture (et même adoré) ou pas vraiment car je ne suis pas sûre d’avoir compris le dénouement final !

Pourtant, j’ai lu le livre en 3 jours (alors que j’étais au travail, ce qui me laissait moins de temps pour la lecture) car j’étais happée par l’histoire qui, alors qu’elle répondait à certaines questions, en ajoutait de nouvelles.

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est de découvrir l’univers de Ash house en même temps que Sol car j’étais aussi perdue que lui. De plus, j’ai trouvé le personnage sympathique et courageux, à vouloir comprendre ce qu’il se trame dans cet internat plus qu’étrange alors qu’aucun des autres enfants n’ose faire autre chose que le rôle qui lui a été attribué.

Mais le personnage que j’ai trouvé le plus touchant est celui de Dom (Freedom), tiraillé entre le respect des règles de la vie en communauté de la Ash house et l’envie d’aider Sol dans sa quête de vérité, quitte à se mettre les autres enfants à dos.

L’écriture qui alterne entre le point de vue de Sol et celui de Dom était très bien menée et donnait du peps au roman. On ne se mélange pas aves les deux protagonistes car le point de vue change à chaque chapitre (ce qui n’est pas plus mal car l’histoire est déjà difficile à comprendre).

J’ai également beaucoup apprécié l’ambiance glauque et inquiétante du livre, entre les enfants laissés pour compte et seuls dans la maison, les Shucks, des créatures effrayantes et dangereuses que seul le docteur contrôle, la maison faite de cendres et les nombreuses obligeances que doivent suivre les enfants.

Le docteur n’est pas en reste non plus et ajoute toujours plus d’angoisse et d’inquiétude ainsi qu’une touche malsaine lors de son arrivée à Ash house après un long moment d’absence.

Mais mais mais… Une fois arrivée à la fin du livre, je reste toujours aussi perplexe qu’au début! Bien que j’aie eu des réponses à certaines des questions qui me turlupinaient durant ma lecture, je ne pense pas vraiment avoir compris ce qu’étaient la Ash house et le docteur… Ce qui est assez frustrant car j’aurais aimé avoir le fin mot de l’histoire ! J’ai bien quelques idées et s’il s’agit de l’une d’entre elles, l’histoire se révèlerait vraiment excellente ! Mais comme il m’est impossible de définir la finalité et l’explication de l’histoire, je reste sur ma faim…

En bref, une lecture inquiétante avec un suspens incroyablement bien maitrisé mais qui ne donne pas vraiment de réponses concrètes une fois le roman terminé. Les personnages sont attachants et l’univers envoutant et inquiétant mais si vous appréciez d’avoir une fin claire et concise, je vous conseillerai de passer votre chemin car je doute que la qualité de l’histoire vous fasse oublier la frustration de ne pas avoir tout compris.

Quatrième de couverture de « Ash house » avec résumé.

« La maison au milieu de la mer Céruléenne »

Première de couverture de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Auteur : TJ Klune

Genre : Fantastique 

Date de parution : 01/07/2021

Maison d’édition : De Saxus

Nombre de pages : 473 pages

Prix : 18,90€ (prix Belgique)

Me voici avec la critique d’un livre feel good qui m’a permis de passer un moment super agréable avec de très beaux messages à la clé : « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Ne sachant pas à quoi m’attendre, j’ai avant tout craqué pour la couverture super jolie et colorée.

Avant de donner mon avis, voici le résumé : « Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.

Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.

Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.

À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur ».

Alors que dire mis à part que cette lecture est un doudou ultra réconfortant ! Linus et les habitants de l’île sont tous adorables. J’ai particulièrement apprécié notre héros qui avait plutôt tout d’un anti-héros au début du roman : morne, se laissant marcher sur les pieds et n’osant pas se rebeller malgré l’inhumanité du ministère de la jeunesse magique et l’antipathie de son entourage. Pourtant, au fur et à mesure de l’histoire, il va sortir de sa zone de confort et se rendre compte qu’il faut avant tout se laisser guider par son cœur et son sens des valeurs. 

J’ai également adoré les personnages de Lucy, l’antéchrist aux rêves remplis d’araignées monstrueuses et de Talia, la gnome de jardin qui veut toujours tuer et enterrer les gens afin de pouvoir se servir de sa pelle adorée. Tous les deux m’ont beaucoup fait rire avec leur manière de voir le monde et leurs réflexions.

J’ai été très touchée par Sal, un enfant traumatisé par ses nombreux transferts d’orphelinats en orphelinats et par les mauvais traitements qu’il a reçu dans certains.

En fait, j’ai apprécié tous les personnages vivant sur l’île ! Chacun a sa particularité, son histoire et ses rêves (et son humour, cela va sans dire) !

C’est d’ailleurs un des points extrêmement important de ce livre : j’ai beaucoup ri (alors que c’est quelque chose qui ne m’arrive que rarement) ! L’humour et l’innocence des enfants sont absolument adorables et permettent d’aborder certaines thématiques avec le sourire.

Le cadre de l’histoire est également très beau ! J’aurais aimé que l’île et la maison existent réellement pour m’y rendre en vacances et savourer la quiétude et l’ambiance chaleureuse qui y règnent.

Ce livre est en fin de compte une ode à la tolérance, au respect de toutes les différences. Il lutte contre les discriminations et notre société moderne qui broie les personnes qui n’entrent pas dans le moule de la performance tant attendue et qui n’ont pas une obéissance aveugle à leurs supérieurs (que ce soit dans le cadre du travail ou des politiques). 

J’ai bien aimé le parallèle avec notre société ultra libérale qui promeut le travail et l’obéissance au système, tout en niant les besoins fondamentaux de l’être humain. A force de vivre toujours à cent à l’heure et en se conformant aux exigences parfois farfelues de notre société, on en oublie de nous écouter et de faire ce dont nous avons besoin et envie. Linus en est le parfait exemple: il vivait une vie qui ne lui correspondait pas du tout juste pour entrer dans le moule que la société demandait et imposait.

Le seul petit bémol que je trouve à ce roman, c’est que les thèmes abordés ne sont pas assez poussés et nuancés, et sont parfois dits sans trop de subtilité. Cependant, il s’agit de littérature jeunesse et je comprends bien que l’on ne pouvait pas aller beaucoup plus en profondeur dans les thèmes (comme l’homosexualité par exemple). 

En clair, il s’agit d’une lecture drôle, avec des personnages plus qu’attachants et de très beaux messages, parfois dits un peu simplement, mais tellement réconfortants ! Si vous n’avez pas le moral, je ne peux que vous conseiller ce livre pour vous sentir tout de suite mieux !

Quatrième de couverture et synopsis de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

« Locke & key tome 1 – Bienvenue à Lovecraft et tome 2 – Casse-tête »

Auteur : Joe Hill

Dessinateur : Gabriel Rodriguez

Genre : Fantastique

Date de parution : 23/05/2018 et 20/06/2018

Maison d’édition : Hi Comics

Nombre de pages : 168 pages

Prix : 18,50€ (prix Belgique)

Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter une chronique sur des comics. Il s’agit des deux premiers tomes du Comics « Locke & key », qui a été adapté en série sur Netflix.

En règle générale, je ne suis pas friande des comics, je préfère soit une B.D. classique ou alors des mangas (et encore, je suis assez difficile dans mes choix).

Mais ayant énormément apprécié la série, je me suis lancée sans trop de crainte dans les deux premiers tomes de la série. Et je peux dire que je n’ai pas été déçue ! De plus, j’ai découvert qu’il a été imaginé et écrit par Joe Hill, ce qui m’a confortée dans ma décision de me lancer dans cette lecture.

Voici les résumés des deux volumes :

« Keyhouse : un étrange manoir de la Nouvelle Angleterre. Un manoir hanté, dont les portes peuvent transformer ceux qui osent les franchir… Après le meurtre brutal de leur père, Tyler, Bode et Kinsey découvrent leur nouvelle demeure, croyant y trouver le refuge dont ils ont besoin pour panser leurs plaies. Mais une ténébreuse créature les y attend pour ouvrir la plus terrifiante de toutes les portes… »

« Et si surmonter ses peurs était aussi simple que de tourner une clé dans une serrure? Après le drame qui a frappé leur famille, Kinsey et Tyler Locke cherchent du réconfort auprès de Dodge, leur nouvel ami. Mais ils sont loin d’imaginer les noirs secrets de son cœur. Pendant ce temps, leur petit frère Bode met la main sur une clé au pouvoir insoupçonnable. Un pouvoir qui pourrait bien leur coûter la vie. »

Ces deux tomes reprennent l’intrigue de la saison 1, avec bien évidemment quelques changements par rapport à l’adaptation télévisée.

Bien que je connaisse l’histoire, j’ai fortement apprécié ma lecture et j’ai dévoré les deux volumes.

Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécie la manière dont le récit est raconté. Je l’ai trouvé bien complet alors qu’il s’agit d’un Comics. 

Je n’ai par contre pas particulièrement été charmée par les dessins mais je m’y suis rapidement habituée, finissant par les apprécier.

Les personnages sont semblables à la manière dont ils sont présentés dans la série et j’apprécie toujours autant Bode, qui est espiègle et un peu naïf.

Bien que connaissant déjà l’histoire avant de la lire, j’aime beaucoup le concept des clés qui ont chacune un pouvoir particulier et que seuls les enfants s’en rappellent. 

Le manoir et ses alentours donnent une atmosphère mystérieuse au récit, ce qui m’a beaucoup plu.

Enfin, il me tarde d’en apprendre plus sur Dodge, l’écho. C’est un méchant assez typique mais certaines zones d’ombres sur son passé ne permettent pas de le cerner réellement.

Je lirai la suite avec plaisir, mais cette fois-ci j’aimerais lire en premier le comics avant de regarder la saison 2 qui sortira à la fin du mois d’octobre.

En bref, une lecture sans trop de surprise mais très plaisante, qui m’a permis de mieux apprécier les comics. Qui sait ? J’en lirai peut-être d’autres sans avoir eu besoin de voir une adaptation télévisée au préalable ?

« Les voleurs de curiosités »

Auteur : Jess Kid

Genre : Fantastique – Policier – Historique

Date de parution : 11/02/2021

Maison d’édition : Les presses de la cité

Nombre de pages : 480 pages

Prix : 22€ (prix Belgique)

Première de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

Me voici avec la chronique d’un livre vraiment particulier mais que j’ai largement apprécié : Les voleurs de curiosités.

Avant de donner mon avis, voici le résumé présent sur la quatrième de couverture : « Londres, 1863. Bridie Devine, détective spécialisée dans les affaires délicates, s’attaque au cas le plus insolite de toute sa carrière. Christabel Berwick, l’héritière d’un baronnet, a été kidnappée. 

Mais la fillette n’est pas une enfant ordinaire. Son existence a été cachée aux yeux de tous et ses étranges talents semblent autant effrayer son entourage qu’ils attirent l’attention des collectionneurs de curiosités. Aidée dans sa quête par le fantôme tatoué d’un boxeur mélancolique, Bridie suit pas à pas les traces laissées par les ravisseurs, replongeant malgré elle dans un passé qu’elle a tenté d’oublier.

Résurrectionnistes, saltimbanques mercenaires, créature aquatique légendaire : autant de personnages qui hantent les pages de ce roman où le spectacle est roi, et qui fait la part belle à une enquête digne des plus grandes énigmes policières. »

Autant dire que le résumé ainsi que la magnifique couverture m’ont largement donnés envie de lire cette histoire !

En premier lieu, j’adore les récits se déroulant dans les années 1800 (en particulier au Royaume-Uni). Il m’en a donc fallu peu pour que je tombe sous le charme du cadre de l’histoire.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Bridie, une jeune veuve qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à bafouer les règles que doivent adopter les femmes de cette époque. Elle est intelligente, intègre et a un passé difficile que l’on découvre au fil du récit.

J’ai également apprécié toute les légendes concernant la jeune Christabel, une créature que l’on rencontre très peu dans les histoires fantastiques.

Les personnages en général étaient très bien construits et on pouvait facilement les apprécier, les détester ou s’en méfier.

L’enquête était vraiment prenante et il me tardait que les pièces du puzzle se mettent en place. En effet, tous les personnages du roman ont des liens entre eux.  Il m’a donc fallu assembler les éléments passés et présents afin de bien comprendre l’affaire. 

C’est d’ailleurs un des points brillant de ce roman : les liens qu’entretiennent tous les protagonistes et la façon dont ils nous sont présentés au fil des pages.

Par contre, le fait d’avoir des sauts fréquents dans le passé et le passage d’un personnage à l’autre dans le présent n’étaient pas toujours faciles à suivre. Il m’a fallu une centaine de pages avant de bien appréhender la structure du récit et de profiter pleinement de l’enquête. 

De plus, les descriptions sont assez lourdes et empêchent une lecture beaucoup plus fluide de l’histoire (au moins je pouvais me représenter parfaitement chaque personnage grâce à cela).

Enfin, je m’attendais à avoir le côté fantastique beaucoup plus présent, alors que c’est avant tout l’enquête policière qui prend le dessus dans cette histoire. J’aurais aimé que les créatures fantastiques et les légendes soient beaucoup plus mises en avant mais ce n’est ici qu’une question de goût.

La petite déception que je retire de ma lecture, c’est que je ne suis pas sûre d’avoir compris qui était le fantôme qui accompagnait Bridie, alors que c’était l’une des questions récurrentes du roman.

Malgré les petits points négatifs, je lirai volontiers de nouvelles enquêtes de Bridie s’il devait en paraître des nouvelles un jour.

En clair, une enquête policière mêlant le fantastique prenante, des liens entre les personnages menés avec brio et des personnages adorables. Cependant, des descriptions trop lourdes et un temps d’adaptations aux sauts dans le temps et de personnages font que l’histoire ne fût pas un coup de cœur.

Quatrième de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

« La chronique des Bridgerton – intégrale 3 (tomes 5 & 6) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Érotique – Historique  

Date de parution : 19/05/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 768 pages

Prix : 15,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de « La chronique des Bridgerton 5&6 ».

Me revoici avec un nouvel article sur la suite des aventures amoureuses des enfants Bridgerton !

Ce volume, réunissant les tomes 5 et 6, est exclusivement féminin car il conte les histoires d’Eloïse et de Francesca.

Voici le synopsis présent sur la quatrième de couverture : « Depuis que sa meilleure amie, Pénélope Featherington, a convolé en justes noces, Éloïse, la rebelle de la fratrie Bridgerton, s’interroge : les commères n’auraient-elles pas raison de prétendre qu’elle ne trouvera pas de mari ? 

Oh, elle en a reçu des propositions au fil des ans ! Elle les a toutes refusées, sous prétexte que ses prétendants n’étaient pas… parfaits. Une exigence ridicule, bien sûr. 

Inquiète à l’idée qu’il ne soit déjà trop tard, Éloïse reçoit à point nommé une invitation de la part de sir Phillip Crane, un veuf avec qui elle entretient une relation épistolaire. La proposition est d’autant plus audacieuse qu’il envisagerait de se remarier… 

Sans en souffler mot à quiconque, elle décide de se rendre chez cet homme qu’elle n’a jamais rencontré.

De son côté, sa soeur Francesca file le parfait amour avec son mari, le comte de Kilmartin, dans leur château en Écosse. Elle n’imagine pas qu’un événement inconcevable va bouleverser le cours de sa vie, pour le pire et pour le meilleur. »

Après avoir lu les 4 premières histoires, j’avais peur de me lasser et que cela ne devienne répétitif mais ce volume surprend de nouveau car il raconte le deuil de son conjoint vécu par un personnage masculin pour le roman d’Eloïse et féminin pour le roman de Francesca.

J’ai assez bien apprécié le roman d’Eloïse, même si j’ai été assez surprise du point de vue adopté durant l’histoire. En effet, j’ai plus eu l’impression de découvrir l’histoire de Sir Phillip que celle d’Eloïse car il y avait plus de chapitres qui lui étaient consacrés.

J’ai en revanche beaucoup apprécié découvrir Eloïse plus en profondeur car c’est un de mes personnages préféré (que ce soit dans les livres ou la série) et je peux dire que je n’ai pas été déçue. Elle est drôle, trop bavarde et a un cœur en or.

La relation qu’elle construit avec Sir Phillip et son départ sur un coup de tête pour le rencontrer étaient amusants à suivre. De plus, j’ai aimé la manière qu’elle a eu « d’apprivoiser » Sir Phillip, qui est assez taciturne, peu sûr de lui concernant l’éducation de ses enfants et est plus à l’aise avec les plantes que les autres humains.

Je trouve que ce roman représente parfaitement l’expression « les opposés s’attirent ».

Le seul point qui m’a un peu déçu a été l’union « forcée », car j’ai l’impression que c’est la manière dont vont être mariées toutes les filles Bridgerton alors qu’elles ne sont pas encore sûres à 100% de leurs sentiments… J’aurais aimé qu’Eloïse puisse prendre sa décision d’elle-même.

Concernant le roman sur Francesca, je ne savais pas trop à quoi m’attendre car c’est un personnage dont on a peu parlé, que ce soit dans les livres ou la série télé… Pourtant j’ai beaucoup aimé ce tome !

Après seulement quelques années de mariage, Francesca devient veuve, sans héritier et va envisager de se remarier après 3 années de veuvage.

Le titre est revenu au cousin de son époux, qui est fou amoureux d’elle depuis qu’il a rencontré la jeune fille pour la première fois. Honteux de ses sentiments, il part pour un très long voyage après la mort de son cousin.

Le destin le fait revenir à Londres juste au moment où Francesca envisage un remariage.

Commence alors un flirt que tous les deux considèrent comme immoral et tentent de réfréner. 

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome, c’est de voir comment était vécu le veuvage pour les femmes à cette époque et la plus grande difficulté d’un remariage par rapport à un veuf.

J’ai également beaucoup aimé le fait que les deux protagonistes refrènent leurs sentiments car ils éprouvent tous deux un très grand amour pour le comte décédé, ne voulant commettre un acte « immoral » qui pourrait salir sa mémoire.

Ce que j’ai aussi fortement apprécié, c’est que le personnage de Francesca connaît l’intimité conjugale et donc, lors des scènes érotiques, sache ce qu’elle veut et n’hésite pas à prendre le contrôle du rapport. Cela change des autres tomes où les jeunes filles découvrent tout et donc se laissent beaucoup plus guider par leurs époux.

Lors de ce tome, j’ai également versé une petite larme à la fin, quand Francesca prend la décision de s’unir à Michael et se rend sur la tombe de son défunt mari afin de lui expliquer sa décision. Je me suis mise à sa place et j’ai imaginé comme cela devait être difficile pour elle d’aimer un autre homme alors qu’elle a profondément aimé (et aime toujours) son premier mari.

Le seul petit bémol est encore et toujours la présence de coquilles, mais elles sont moins nombreuses que dans le volume précédent (Benedict et Colin), qui en était scandaleusement truffé !

En bref, ces deux tomes des filles Bridgerton m’ont beaucoup plus (surtout celui de Francesca) et Julia Quinn à l’intelligence de toujours se renouveler afin de proposer des histoires qui surprennent le lecteur. J’adore vraiment me plonger dans les romances de cet univers et il me tarde de découvrir les aventures des deux derniers Bridgerton, Grégory et Hyacinthe !

Quatrième de couverture de « La chronique des Bridgerton 5&6 ».

« Un palais de glace et de lumière »

Auteur : Sarah J. Maas

Genre : Fantasy – romance

Date de parution : 03/10/2019

Maison d’édition : La Martinière jeunesse – fiction

Nombre de pages : 336 pages

Prix : 15€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Un palais de glace et de lumière ».

Me voici avec la chronique du 4ème tome de la série ACOTAR, qui est en réalité un tome 3,5 qui permet d’amorcer la nouvelle trilogie.

Petit résumé : « Depuis la fin de la guerre qui a ébranlé Prythian, Feyre, Rhysand et leurs fidèles amis s’attachent à reconstruire la Cour de la Nuit.
Mais si le solstice d’hiver apporte une période de repos bien mérité, il semble que l’atmosphère festive ne parvienne pas à chasser les fantômes du passé…
Alors que le cœur de Feyre guérit peu à peu, ses sœurs et ses amis dissimulent des blessures encore profondes.
Et si le temps des batailles est bien révolu, les tensions perdurent et menacent une paix encore fragile.
Les cicatrices et les rancunes accumulées jadis auront-elles raison du fragile équilibre de ce nouveau monde ? « 

Bon je vais être honnête avec vous… Ce tome, je l’ai trouvé inutile et j’aurais pu m’en passer ! Il était sympathique (passable?) à lire et je pense qu’il ravira les fans de la saga mais l’ayant appréciée sans plus, je trouve ce roman assez dispensable (comme les épisodes de Noël dans les séries télévisées hum).

En gros, on retrouve Feyre, Rhysand et les autres à Velaris à l’approche du solstice d’hiver (comprenez Noël) et qui se questionnent sur leur vie actuelle après la grande bataille contre Hybern.

Entre les rancœurs, les emplettes pour les cadeaux et les retrouvailles pour la célébration… Il ne se passe pas grand-chose !

Ce tome sert en réalité d’amorce pour la nouvelle trilogie qui se centrera sur le personnage de Nesta (et je suppose également de Cassian). En effet, on en apprend beaucoup plus sur ces deux personnages lors de ce tome.

Par contre, un point qui m’a prodigieusement énervée (et il va y avoir un spoiler donc si vous ne voulez pas le savoir, passez cette partie) est le cadeau qu’à prévu Feyre à Rhysand.

Alors que ça fait un peu plus d’un an qu’elle est devenue immortelle, et qu’elle a des milliers d’années aux côtés de Rhysand. Elle veut lui offrir d’avoir un bébé ensemble… Alors que dans le tome précédent, elle précisait bien qu’elle voulait prendre son temps pour profiter de son nouveau statut auprès de Rhysand!

Donc, encore une fois, le but d’une femme est de se caser, se marier et d’enchaîner à avoir des enfants sans prendre le temps de s’épanouir et de se réaliser comme une personne à part entière (surtout qu’ici on ne peut pas dire qu’elle sera limitée dans le temps comme une simple humaine).

Attention, je ne suis pas contre cette idée de bébé… Mais pas comme ça ! Pas aussi rapidement surtout après l’avis émis à ce sujet dans le tome précédent et surtout pas avec l’image et le statut qu’est donné à la femme dans cette saga ! J’aurais aimé avoir un personnage féminin fort sans pour autant tomber dans les clichés que nous imposent notre société (et je le vis régulièrement tous les jours… Sans doute pour cela que ça m’a autant gonflé ahah).

Autre truc qui m’exaspère un peu (enfin plutôt beaucoup), ce sont tous les passages «hots » inutiles et gênants et qui en plus te font comprendre que si tu ne couches pas tous le jours quand t’es en couple, c’est forcément parce que tu es crevé ou autre… Alors non, être en couple ne rime pas avec rapport quotidien et on a le droit de refuser sans avoir un prétexte. Cette vision de la relation de couple et « du devoir conjugual » (qui, je le rappelle, n’existe plus) me fait hérisser le poil et me fait peur (bah oui des ados lisent ça et vont s’y identifier… Vous les sentez les relents de société patriarcale et de masculinité toxique « toussa toussa »?)

En bref, il s’agit un tome passable qui sert uniquement de lien pour la nouvelle trilogie et qui, encore une fois, nous ressert les sempiternels clichés sur les femmes qui, pour être épanouies et des vraies femmes, doivent forcément passer par la case « mariage-maternité ». De plus, je ne pense pas que je continuerai la suite d’ACOTAR car je n’accroche pas assez pour me replonger dans une nouvelle aventure (surtout si les clichés vomitifs et plus qu’arriérés sur les relations hommes/femmes sont toujours aussi présents).

Quatrième de couverture de « un palais de glace et de lumière ».

« Vampyria – La Cour des Miracles »

Auteur : Victor Dixen

Genre : Fantastique – Uchronie

Date de parution : 17/06/2021

Maison d’édition : Robert Laffont – collection R 

Nombre de pages : 528 pages

Prix : 17€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Vampyria – La Cour des Miracles ».

Me voici avec une chronique sur la suite des aventures de Jeanne Froidelac/Diane De Gastefriche : « Vampyria – La Cour des Miracles ».

Avant de commencer, voici le synopsis :  » À la Cour des Miracles, les rêves les plus merveilleux prennent vie… les cauchemars les plus effroyables aussi.  » 

Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche a la faveur de Louis XIV l’Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l’Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète œuvrant au démantèlement de l’empire du Roy des Ténèbres.

Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d’abominations. Louis charge ses meilleures lames de capturer cette rivale insaisissable et de s’approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que le Roy des Ténèbres la capture ? »

Après avoir énormément apprécié le premier tome de Vampyria, je me suis lancée avec enthousiasme dans ce second opus et je peux dire que je n’ai pas été déçue car il a frôlé le coup de cœur !

Tout d’abord,  j’adore vraiment l’ambiance de ce Paris resté pratiquement identique à celui des débuts des années 1700, avec certaines touches de modernité qui nous font comprendre qu’il s’agit d’une uchronie et que cela se passe dans les années 2000.

J’ai également apprécié la découverte de la ville de Paris sous l’égide des vampyres, avec ses quartiers douteux et pauvres où Jeanne et ses comparses doivent mener l’enquête par ordre du Roy.

Mais ce qui m’a le plus plu, c’est l’évolution de Jeanne : alors que dans le premier tome elle ne jurait que par sa vengeance, quitte à blesser et trahir tout le monde sur son passage, elle prend en maturité et réfléchit beaucoup plus à ses actes, afin de servir la Fronde et le bien de l’humanité avant tout.

J’ai également aimé découvrir le passé d’Hélénaïs. Même si elle est toujours insupportable par moments, on comprends mieux d’où vient son attitude et j’ai ressenti de la compassion pour elle.

Nous en apprenons plus sur certains vampires et sur la Cour d’Angleterre, où les humains peuvent facilement se faire transmuter grâce à Sterling Raindust, qui intrigue par sa vision non-conformiste pour un buveur de sang.

J’ai retrouvé avec plaisir des personnages attachants comme Naoko, l’amie de Jeanne et Orféo.

L’enquête afin de découvrir la Cour des Miracles et la vampyre qui est à sa tête était prenante. J’ai vraiment aimé découvrir cette facette sombre de la ville de Paris ainsi que le but et la raison d’être de cette Cour.

Et puis… Le livre contient une magnifique carte de la ville de Paris (et j’adooore les cartes!)

Enfin, le livre se termine avec encore plus de questions qui me donnent envie de dévorer la suite dès sa sortie… Je l’attends donc de pied ferme ! 

En bref, une lecture qui entre dans mes préférées de l’année 2021 ! J’adore vraiment l’ambiance et l’intrigue de la série Vampyria et il me tarde de découvrir la suite.

Quatrième de couverture de « Vampyria – La Cour des Miracles ».

« Un palais de cendres et de ruines »

Première de couverture de « Un palais de cendres et de ruines ».

Auteur : Sarah J. Maas

Genre : Fantasy – romance

Date de parution : 07/02/2019

Maison d’édition : La Martinière jeunesse – fiction

Nombre de pages : 736 pages

Prix : 21,90€ (prix Belgique)

Me voici avec la chronique du 3ème tome de la série ACOTAR.

Avant de donner mon avis sur ce 3ème roman, voici le synopsis :

« Devenue Grande Dame de la Cour de la Nuit, Feyre a offert son cœur à Rhysand.

Après la trahison de Tamlin, pourtant, la jeune femme n’a eu d’autre choix que de suivre celui-ci à la Cour du Printemps, qu’elle considérait autrefois comme sa maison. Mais Feyre n’a qu’une idée en tête : découvrir ce que manigance Tamlin, qui s’est rangé aux côtés du roi d’Hybern, et rentrer au plus vite à la Cour de la Nuit.

Car la guerre contre Hybern est imminente, et Feyre et Rhysand doivent à tout prix rallier les Grands Seigneurs à leur cause… »

Alors alors… Après mon assez grande déception du tome 1 et mon appréciation du tome 2, je craignais retomber dans les travers du tome 1 après la révélation de fin dans « un palais de colère et de brume » concernant les sœurs de Feyre.

Cependant, l’histoire continue bien sur sa lancée dans la guerre entre Prythian et le royaume mortel contre Hybern. 

Il y a notamment plusieurs scènes de batailles assez bien menées et toute la stratégie mise en place avant la grande bataille finale est assez plaisante à suivre.

L’auteure continue également à bien développer son univers et l’histoire de celui-ci, ce qui est agréable et rend le monde dans lequel Feyre évolue cohérent.

Malheureusement, tout n’est pas encore rose dans ce troisième opus qui clôt la trilogie centrée sur le personnage de Feyre.

Les relations entre Feyre, Tamlin et Rhysand sont archi prévisibles et n’apportent aucun piment dans l’histoire. On a compris que l’auteure voulait qu’on déteste Tamlin l’égoïste et qu’on adule Rhysand l’amant parfait (alors qu’honnêtement, il en devient fade tellement il est parfait). J’aurais aimé que les personnages aient un peu plus de relief car personne n’est tout bon ou tout mauvais.

Il en va de même pour Feyre qui reprend ses travers du tome 1 en faisant ce qui lui paraît juste et n’en fait qu’à sa tête, ce qui créera plus de difficultés que de bienfaits. Mais ici elle reconnaît enfin ses erreurs et fait en sorte de les réparer.

J’ai par contre vraiment, mais vraiment pas aimé la transformation des sœurs de Feyre en faes ! Et en plus de donner à l’une d’elle une âme sœur en la personne de Lucien ! J’ai bien compris que c’était dans le but d’amorcer une nouvelle trilogie centrée sur Nesta mais je n’ai vraiment pas adhéré à ce parti pris.

Par contre, j’ai beaucoup apprécié découvrir les seigneurs des autres Cours, avec chacun une personnalité plaisante ou non.

J’ai également aimé de découvrir plus en profondeur Azriel qui se montre protecteur avec Elain, la sœur de Feyre.

Mais mon coup de cœur va définitivement pour Amren ! J’aime cette Fae malgré elle qui se montre acariâtre mais qui cache en réalité un cœur d’or !

La fin du roman, lors de la bataille finale ne m’a pas déçue et j’ai été assez contente du dénouement que prend cette première trilogie d’Acotar.

Par contre, je suis sceptique quant à la prochaine trilogie qui à mon avis se portera sur Nesta. Ayant apprécié la saga mais sans plus, elle aurait très bien pu s’arrêter là sans que je ne sois triste de ne pas avoir de suite. Je crains que ça ne tire trop en longueur et ne devienne lassant. C’est pourquoi je ne sais pas si je me lancerai dans la suite… D’autant plus que le quatrième tome que j’ai lu directement après m’a paru assez inutile (comme les épisodes de Noël dans une série).

En bref, je referme ce troisième tome d’Acotar satisfaite mais pas émerveillée. J’ai aimé découvrir l’univers et l’histoire de Prythian, j’ai apprécié certains personnages mais les nombreux points négatifs que j’ai pu trouver tout au long de la saga m’ont trop dérangés pour que je puisse dire que j’ai vraiment apprécié cette aventure.  

Quatrième de couverture de « Un palais de cendres et de ruines » avec le synopsis.

« Un palais de colère et de brume »

Auteur : Sarah J. Maas

Genre : Fantasy – romance

Date de parution : 08/02/2018

Maison d’édition : La Martinière jeunesse – fiction

Nombre de pages : 720 pages

Prix : 21,90€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Un palais de colère et de brume ».

Me voici avec la chronique du 2ème tome de la série ACOTAR.

Après avoir été mitigée (voire très mitigée) suite à la lecture du premier tome, je me suis laissé malgré tout tenter par le deuxième tome et j’ai bien fait car il est nettement meilleur que le premier roman.

Nous retrouvons Feyre et Tamlin à la suite des épreuves passées sous la montagne. Ils ont du mal à s’en remettre et Tamlin devient excessivement protecteur avec Feyre, l’empêchant de sortir du palais et d’apprivoiser ses nouveaux pouvoirs. Cette dernière se laisse alors dépérir. De plus, Tamlin se fait conseiller par une prêtresse, Ianthe, qui semble nourrir des desseins personnels et pas pour le bien de la Cour du printemps.

Alors que le jour du mariage de Feyre et Tamlin arrive, cette dernière ne veut plus s’unir au grand Fae et est secourue in extremis par Rhysand, qui vient la chercher pour honorer le marché qu’il a conclu avec la jeune femme, à savoir qu’elle devra passer une semaine par mois dans sa Cour.

Feyre doit alors suivre Rhysand et cette dernière se rendra vite compte qu’il n’est pas aussi horrible qu’il le laissait penser et que Tamlin n’est pas aussi innocent et honnête qu’il ne le laisse paraître.

Feyre apprendra alors à maitriser ses nouveaux pouvoirs et se fera de nouveaux amis à la Cour de la nuit.

Elle apprendra également que la guerre contre Hybern est imminente et fera tout pour empêcher l’ennemi de l’emporter.

Clairement, ce tome est nettement meilleur que le premier grâce à certains points !

Feyre devient enfin moins chi… casse-pieds mais aussi moins co… bête! Elle commence à se rendre compte qu’il se passe des choses graves et qu’elle doit unir ses forces avec les autres immortels afin d’affronter les troupes d’Hybern. Heureusement car si elle avait continué sur sa lancée je pense que j’aurais définitivement abandonné ma lecture.

L’histoire et l’intrigue est beaucoup mieux construite, même si certains aspects de l’histoire sont encore assez téléphonés (je pense notamment au fait que Feyre va tomber sous le charme de Rhysand).

Le monde des immortels est beaucoup plus exploité et les intrigues et complots sont plus mis en avant que les romances qui ont tendance à vite m’agacer (même si les nombreuses scènes de sexe m’ont dérangées). J’ai adoré découvrir en même temps que Feyre l’étendue de Prythian, la magie dont le pays recèle et la mythologie sur lequel est basé celui-ci. 

Les personnages secondaires comme Cassian, Azriel, Mor et Amren apportent du peps et de l’humour à l’histoire. Je les apprécie beaucoup avec un petit coup de cœur pour Amren.

J’ai également aimé découvrir les nouveaux pouvoirs de Feyre et son apprentissage pour les maitriser.

En revanche, je n’ai vraiment pas apprécié les scènes de cul et les réflexions salaces et vulgaires que les personnages s’envoient. Ça n’apporte absolument rien à l’histoire et m’a mis plus d’une fois mal à l’aise (je pense entre autre à la scène ou Feyre se fait passer pour la catin de Rhysand lors de leur visite à la Cour des cauchemars). Je comprends bien que les scènes de sexe sont là pour attirer un certain publique mais c’est bien quelque chose qui a tendance à m’ennuyer quand je lis un roman qui n’a pas comme thème principal la romance (surtout quand elles sont aussi nombreuses et détaillées).

De plus, je trouve que l’on donne beaucoup trop d’importance à Feyre ! La voilà seulement immortelle depuis quelques mois et elle est déjà en train de décider de stratégies pour vaincre le royaume d’Hybern par rapport à des immortels vivants depuis des siècles… Je n’ai pas toujours trouvé cela très cohérent et logique. De même, elle maitrise quand même assez rapidement ses pouvoirs et les techniques de combat alors qu’on précise bien que pour les autres, il leur a fallu toute une vie d’entrainement…

Quant à la romance entre Feyre et Rhysand… Depuis la fin du tome 1 je me suis doutée qu’ils finiraient ensemble mais qu’est-ce que ça a pu être long avant qu’elle ne se l’avoue ! C’est bien quelque chose qui m’a énervée une bonne partie du roman. J’ai l’impression que l’auteure apprécie de tourner autour du pot mais à partir d’un moment c’est vraiment de trop !

Hormis ces aspects négatifs, j’ai globalement bien apprécié le deuxième roman et j’étais confiante pour la lecture du troisième et enfin connaitre le dénouement de la guerre contre Hybern.

En bref, un roman nettement mieux que le premier, avec une intrigue et un univers mieux construit mais du sexe trop présent et inutile (à mon avis), une certaine incohérence quant à l’importance de Feyre et la maitrise de ses pouvoirs et une tendance de l’auteure à tourner autour du pot qui rend la lecture à certains moments énervante.

Quatrième de couverture avec le résumé.