Auteur : Sarah J. Maas

Genre : Fantasy – romance

Date de parution : 03/10/2019

Maison d’édition : La Martinière jeunesse – fiction

Nombre de pages : 336 pages

Prix : 15€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Un palais de glace et de lumière ».

Me voici avec la chronique du 4ème tome de la série ACOTAR, qui est en réalité un tome 3,5 qui permet d’amorcer la nouvelle trilogie.

Petit résumé : « Depuis la fin de la guerre qui a ébranlé Prythian, Feyre, Rhysand et leurs fidèles amis s’attachent à reconstruire la Cour de la Nuit.
Mais si le solstice d’hiver apporte une période de repos bien mérité, il semble que l’atmosphère festive ne parvienne pas à chasser les fantômes du passé…
Alors que le cœur de Feyre guérit peu à peu, ses sœurs et ses amis dissimulent des blessures encore profondes.
Et si le temps des batailles est bien révolu, les tensions perdurent et menacent une paix encore fragile.
Les cicatrices et les rancunes accumulées jadis auront-elles raison du fragile équilibre de ce nouveau monde ? « 

Bon je vais être honnête avec vous… Ce tome, je l’ai trouvé inutile et j’aurais pu m’en passer ! Il était sympathique (passable?) à lire et je pense qu’il ravira les fans de la saga mais l’ayant appréciée sans plus, je trouve ce roman assez dispensable (comme les épisodes de Noël dans les séries télévisées hum).

En gros, on retrouve Feyre, Rhysand et les autres à Velaris à l’approche du solstice d’hiver (comprenez Noël) et qui se questionnent sur leur vie actuelle après la grande bataille contre Hybern.

Entre les rancœurs, les emplettes pour les cadeaux et les retrouvailles pour la célébration… Il ne se passe pas grand-chose !

Ce tome sert en réalité d’amorce pour la nouvelle trilogie qui se centrera sur le personnage de Nesta (et je suppose également de Cassian). En effet, on en apprend beaucoup plus sur ces deux personnages lors de ce tome.

Par contre, un point qui m’a prodigieusement énervée (et il va y avoir un spoiler donc si vous ne voulez pas le savoir, passez cette partie) est le cadeau qu’à prévu Feyre à Rhysand.

Alors que ça fait un peu plus d’un an qu’elle est devenue immortelle, et qu’elle a des milliers d’années aux côtés de Rhysand. Elle veut lui offrir d’avoir un bébé ensemble… Alors que dans le tome précédent, elle précisait bien qu’elle voulait prendre son temps pour profiter de son nouveau statut auprès de Rhysand!

Donc, encore une fois, le but d’une femme est de se caser, se marier et d’enchaîner à avoir des enfants sans prendre le temps de s’épanouir et de se réaliser comme une personne à part entière (surtout qu’ici on ne peut pas dire qu’elle sera limitée dans le temps comme une simple humaine).

Attention, je ne suis pas contre cette idée de bébé… Mais pas comme ça ! Pas aussi rapidement surtout après l’avis émis à ce sujet dans le tome précédent et surtout pas avec l’image et le statut qu’est donné à la femme dans cette saga ! J’aurais aimé avoir un personnage féminin fort sans pour autant tomber dans les clichés que nous imposent notre société (et je le vis régulièrement tous les jours… Sans doute pour cela que ça m’a autant gonflé ahah).

Autre truc qui m’exaspère un peu (enfin plutôt beaucoup), ce sont tous les passages «hots » inutiles et gênants et qui en plus te font comprendre que si tu ne couches pas tous le jours quand t’es en couple, c’est forcément parce que tu es crevé ou autre… Alors non, être en couple ne rime pas avec rapport quotidien et on a le droit de refuser sans avoir un prétexte. Cette vision de la relation de couple et « du devoir conjugual » (qui, je le rappelle, n’existe plus) me fait hérisser le poil et me fait peur (bah oui des ados lisent ça et vont s’y identifier… Vous les sentez les relents de société patriarcale et de masculinité toxique « toussa toussa »?)

En bref, il s’agit un tome passable qui sert uniquement de lien pour la nouvelle trilogie et qui, encore une fois, nous ressert les sempiternels clichés sur les femmes qui, pour être épanouies et des vraies femmes, doivent forcément passer par la case « mariage-maternité ». De plus, je ne pense pas que je continuerai la suite d’ACOTAR car je n’accroche pas assez pour me replonger dans une nouvelle aventure (surtout si les clichés vomitifs et plus qu’arriérés sur les relations hommes/femmes sont toujours aussi présents).

Quatrième de couverture de « un palais de glace et de lumière ».

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