Première de couverture de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Auteur : TJ Klune

Genre : Fantastique 

Date de parution : 01/07/2021

Maison d’édition : De Saxus

Nombre de pages : 473 pages

Prix : 18,90€ (prix Belgique)

Me voici avec la critique d’un livre feel good qui m’a permis de passer un moment super agréable avec de très beaux messages à la clé : « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Ne sachant pas à quoi m’attendre, j’ai avant tout craqué pour la couverture super jolie et colorée.

Avant de donner mon avis, voici le résumé : « Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.

Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.

Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.

À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur ».

Alors que dire mis à part que cette lecture est un doudou ultra réconfortant ! Linus et les habitants de l’île sont tous adorables. J’ai particulièrement apprécié notre héros qui avait plutôt tout d’un anti-héros au début du roman : morne, se laissant marcher sur les pieds et n’osant pas se rebeller malgré l’inhumanité du ministère de la jeunesse magique et l’antipathie de son entourage. Pourtant, au fur et à mesure de l’histoire, il va sortir de sa zone de confort et se rendre compte qu’il faut avant tout se laisser guider par son cœur et son sens des valeurs. 

J’ai également adoré les personnages de Lucy, l’antéchrist aux rêves remplis d’araignées monstrueuses et de Talia, la gnome de jardin qui veut toujours tuer et enterrer les gens afin de pouvoir se servir de sa pelle adorée. Tous les deux m’ont beaucoup fait rire avec leur manière de voir le monde et leurs réflexions.

J’ai été très touchée par Sal, un enfant traumatisé par ses nombreux transferts d’orphelinats en orphelinats et par les mauvais traitements qu’il a reçu dans certains.

En fait, j’ai apprécié tous les personnages vivant sur l’île ! Chacun a sa particularité, son histoire et ses rêves (et son humour, cela va sans dire) !

C’est d’ailleurs un des points extrêmement important de ce livre : j’ai beaucoup ri (alors que c’est quelque chose qui ne m’arrive que rarement) ! L’humour et l’innocence des enfants sont absolument adorables et permettent d’aborder certaines thématiques avec le sourire.

Le cadre de l’histoire est également très beau ! J’aurais aimé que l’île et la maison existent réellement pour m’y rendre en vacances et savourer la quiétude et l’ambiance chaleureuse qui y règnent.

Ce livre est en fin de compte une ode à la tolérance, au respect de toutes les différences. Il lutte contre les discriminations et notre société moderne qui broie les personnes qui n’entrent pas dans le moule de la performance tant attendue et qui n’ont pas une obéissance aveugle à leurs supérieurs (que ce soit dans le cadre du travail ou des politiques). 

J’ai bien aimé le parallèle avec notre société ultra libérale qui promeut le travail et l’obéissance au système, tout en niant les besoins fondamentaux de l’être humain. A force de vivre toujours à cent à l’heure et en se conformant aux exigences parfois farfelues de notre société, on en oublie de nous écouter et de faire ce dont nous avons besoin et envie. Linus en est le parfait exemple: il vivait une vie qui ne lui correspondait pas du tout juste pour entrer dans le moule que la société demandait et imposait.

Le seul petit bémol que je trouve à ce roman, c’est que les thèmes abordés ne sont pas assez poussés et nuancés, et sont parfois dits sans trop de subtilité. Cependant, il s’agit de littérature jeunesse et je comprends bien que l’on ne pouvait pas aller beaucoup plus en profondeur dans les thèmes (comme l’homosexualité par exemple). 

En clair, il s’agit d’une lecture drôle, avec des personnages plus qu’attachants et de très beaux messages, parfois dits un peu simplement, mais tellement réconfortants ! Si vous n’avez pas le moral, je ne peux que vous conseiller ce livre pour vous sentir tout de suite mieux !

Quatrième de couverture et synopsis de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

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