« Grisha, la trilogie »

Auteur: Leigh Bardugo

Genre : Fantasy 

Date de parution : 02/01/2020, 24/06/2020 et 25/11/2020

Maison d’édition : Le livre de poche jeunesse

Nombre de pages : 352, 448 et 400

Prix : 8,25€ (prix Belgique)

Trilogie Grisha: t1 les orphelins du royaume – t2 le dragon de glace – t3 l’oiseau de feu

Bonjour à tous, me voici avec la chronique d’une trilogie super connue mais que j’ai découverte il n’y a pas longtemps, il s’agit de la saga Grisha.

Pour tout dire, je ne m’y étais pas vraiment intéressée avant la sortie de la série Netflix. Et comme d’habitude, je préfère lire les romans avant pour ne pas avoir une image imposée des personnages et des lieux. C’est donc chose faite avec cette trilogie sympa et efficace, mais qui manque un peu de complexité et d’approfondissement de l’univers.

Résumé du tome 1 « Les orphelins du royaume » :

« OMBRE. GUERRE. CHAOS. Un royaume envahi par les ténèbres. Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal. Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold. Parmi eux : Alina Starkov. ESPOIR. DESTINÉE. RENOUVEAU. L’avenir de tous repose sur les épaules d’une orpheline qui ignore tout de son pouvoir. L’Invocatrice de lumière. »

Ce premier tome était une chouette surprise mais, pour être honnête, il s’agit d’un roman fantasy très « basique ».

En effet, une orpheline que personne ne remarque qui devient l’élue pour sauver son monde mais qui doit tout apprendre avant d’y parvenir, c’est du vu et revu.

Hormis cela, j’ai particulièrement bien aimé l’univers qui évoque la Russie impériale ainsi que l’idée de départ avec le Fold qui sépare le pays en deux et entraîne des difficultés de défense.

Les personnages d’Alina et de Mal étaient attachants, bien qu’un peu convenus et clichés. On s’intéresse réellement au sort d’Alina après la découverte de son pouvoir et son transfert au Little Palace. J’ai également apprécié Genya, car elle se démarque des autres Grisha.

L’idée des Grisha qui maitrisent les éléments m’a également séduite. Chacun apporte ses pouvoirs pour aider le royaume à lutter contre le Fold et ses créatures ainsi que sur les envahisseurs extérieurs.

J’ai bien aimé tout le folklore et l’histoire imaginée de Ravka et des pays alentours mais je trouvais qu’ils n’étaient pas assez exploités, du moins dans ce premier tome.

Car c’est une des choses qui m’a un peu déçue à la lecture de ce roman.  Je trouve que l’histoire est un peu expédiée et l’univers trop peu exploité par rapport à la partie au Little Palace et sur les états d’âmes d’Alina envers Mal et le Darkling.

Ce qui m’a également un peu dérangée, c’est le manque de finesse et de surprise. En effet, il n’était pas compliqué de deviner qui est le méchant de l’histoire car c’est aussi clair que le nez au milieu du visage.

Malgré tout, il s’agit d’un roman de fantasy ado efficace, avec un univers intéressant et des personnages principaux plutôt attachants, ce qui m’a donné envie de continuer ma lecture.

Résume du tome 2 « Le dragon de glace » :

« Un pays déchiré par la guerre civile. Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs. Un corsaire flamboyant et mystérieux. Un soldat renégat, en proie aux doutes ; une menace grandissante. Un danger imminent. Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière. »

J’ai nettement préféré ce tome au premier car il y a beaucoup plus d’action du fait de la quête qu’ont entrepris Alina et Mal afin de rechercher les amplificateurs.

J’ai également beaucoup apprécié l’apparition d’un nouveau personnage, le mystérieux corsaire Sturmhond ! C’est un de mes chouchous de la saga ! Il est drôle, charmeur mais également très doué pour le combat et la stratégie.

Le fait d’en apprendre plus sur les légendes « Ravkaïenne » m’a également plu car c’est après tout un des éléments centraux de la saga.

Par contre, les petits jeux de « je t’aime moi non plus » d’Alina et Mal m’ont énervés. De plus, je trouve que le couple ne matche pas vraiment et j’ai du mal à accrocher à leur romance, ce qui est dommage.

J’ai également regretté l’absence du Darkling durant une grande partie du roman car c’est un des personnages charismatiques du livre qui donne un peu plus de saveur à cette histoire.

La fin m’a par contre assez surprise et donné envie d’enchaîner sur le dernier tome.

Résumé du tome 3 : « l’oiseau de feu ».

« Imposture. Manipulation. Traque.
Un royaume au bord du chaos. Un tyran sur un trône d’ombre. Une sainte sans pouvoirs. Sans alliés. Sans armée. Le combat final de la lumière contre les ténèbres.
Loyauté. Amour. Renaissance.
Le salut de Ravka mérite-t-il tous les sacrifices ? Seule l’Invocatrice de lumière en décidera. »

Ce tome, qui clôture la trilogie Grisha, est sur la même lignée que le deuxième, avec beaucoup plus d’actions et des révélations sur Alina, Mal et le Darkling.

Il y a pas mal d’action (et beaucoup de morts) ce qui fait que ce tome ne semble pas tirer en longueur comme ce fût le cas du premier roman.

La fin est satisfaisante bien qu’assez convenue. L’élue qui semble sur le point de perdre face au grand méchant mais qui s’en sort au dernier moment, c’est du vu et revu. De même que le rôle de Mal, qui était assez prévisible.

Par contre j’ai bien aimé les personnages secondaires comme Genya, Sturmhond (mon chouchou) et Zoya.

Je trouve, en refermant le dernier roman, qu’il clôt bien cette trilogie. En effet, tout n’est pas rose et il faut reconstruire et réunir Ravka. J’ai également bien aimé la fin pour Alina, qui a enfin la vie qu’elle mérite.

En clair, cette trilogie Grisha est pas mal du tout mais trop convenue et basique. On sent bien qu’il s’agit d’une histoire pour adolescents et donc les personnages sont assez caricaturaux et l’intrigue fort linéaire et simpliste. 

Cependant,  l’univers est très intéressant et change des mondes fantasy habituels en s’inspirant de la Russie impériale. 

De même, j’ai beaucoup aimé les différentes castes de Grisha ainsi que  la mythologie Ravkaïenne même si j’aurais préféré que ce soit plus développé par rapport à d’autres aspects du roman (je pense notamment à la romance qui est par moment assez gonflante, il faut bien le dire).

J’ai donc refermé cette trilogie assez satisfaite et avec l’envie de découvrir la duologie six of crows, dans le même univers et qui est plus mature (et que j’ai préférée, mais ce sera le sujet d’une autre chronique).

premières de couverture de la trilogie Grisha

« Edward Gorey – une anthologie »

Première de couverture du livre « Edward Gorey – Une anthologie ».

Illustrateur : Edward Gorey

Maison d’édition : Le tripode 

Genre : livre graphique/B.D. drame/humour noir

Date de parution : 10/10/2019

Nombre de pages : 104

Prix : 16€

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’une compilation d’histoires écrites et dessinées par Edward Gorey.

Edward Gorey est un illustrateur Américain singulier, né en 1925 et décédé en 2000. Il est connu pour son style farfelu et noir, mêlant univers enfantin et glauque.

Si vous êtes fans de l’univers et des dessins de Tim Burton, vous trouverez votre bonheur en lisant cette anthologie car Edward Gorey n’est autre qu’une des sources d’inspiration du réalisateur.

Dans ce recueil, vous retrouverez les enfants fichus, avec pour toile de fond la mort triste, horrible ou absurde d’enfants, un pour chaque lettre de l’alphabet. Ambiance donc… Mais si vous êtes adeptes de l’humour noir, c’est un vrai régal.

L’enfant guigne quant à lui raconte l’histoire d’une petite fille issue d’une famille riche qui, par un concours de circonstance, va se retrouver orpheline. La pauvre petite va alors vivre drames et tragédies… d’où le titre d’enfant guigne.

L’aile ouest est un récit sans texte qui présente une grande maison bourgeoise et ses « habitants ». Les planches donnent un sentiment de malaise car aucune explication n’est donnée. Seule notre imagination nous sert à créer l’histoire qui se présente sous nos yeux.

Dans « Total zoo », nous découvrons des animaux farfelus issus de l’imagination d’Edward Gorey. Comme dans « les enfants fichus », chaque animal représente une lettre de l’alphabet.

Enfin, le coupable détestable raconte l’histoire d’un couple qui a réellement existé et qui a enlevé, abusé et tué plusieurs jeunes enfants. Bien que le thème soit horrible, Edward Gorey ne verse jamais dans le sensationnalisme et le voyeurisme malsain mais parvient, par son écriture et ses dessins, à donner une ambiance glauque qui donne froid dans le dos.

Les illustrations sont très simples, uniquement en noir et blanc mais dégagent quelque chose de sinistre et de torturé, avec une pointe de facétie. Je comprends mieux pourquoi Tim Burton l’a adoré et s’en est inspiré.

En bref, il s’agit d’un ouvrage qui ravira les adeptes de Tim Burton, d’humour noir et d’ambiance glauque. Par contre, si vous cherchez une écriture légère, ce n’est décidément pas la lecture qu’il vous faut.

Quatrième de couverture de « Edward Gorey – Une anthologie ».

« Killing November (T1) & Hunting November (T2) »

« Killing November T1 et Hunting November T2 »

Auteur: Adriana Mather

Genre : Aventure – suspens – enquête

Date de parution : 02/01/2020 et 07/01/2021

Maison d’édition : Pocket jeunesse

Nombre de pages : 448 et 432

Prix : 18,70€ et 17,90€ (prix Belgique)

Killing november & hunting november.
1ères de couverture de « killing november et hunting november ».

Bonjour à tous, me voici avec la chronique d’une duologie efficace mais avec un léger manque de profondeur pour que cela reste une lecture mémorable… Il s’agit de Killing November !

Voici le résumé du premier tome : « November est-elle coupable d’un crime au sein de son pensionnat ou bien sera-t-elle la prochaine victime d’un tueur effrayant ?

Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l’ombre les destinées du monde. Cours d’empoisonnement, lancer de couteaux, vols en tout genre… les élèves sont formés aux métiers d’assassin, d’espion, d’escroc. C’est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux : chaque année, des pensionnaires y meurent dans d’étranges circonstances. November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l’a placée là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant s’y faire, et vite. Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé et trouver sa place sur l’échiquier des Clans… »

Tout d’abord, j’ai vraiment apprécié l’ambiance mystérieuse du pensionnat et le fait de découvrir en même temps que November l’univers d’Absconditi et des clans d’assassins.

En effet, le fait que November n’en connaisse pas plus que nous fait que nous vivons les mêmes émotions qu’elle lors de révélations et de découvertes d’informations sur sa nouvelle vie ainsi que sur sa famille. Cela nous donne envie de tourner les pages afin d’arriver au bout du roman.

Les cours sont également très intéressants entre lancer de couteaux, maniement de poisons et utilisation d’armes diverses. Le fait que les élèves soit dans un pensionnat donne un petit côté british style Harry Potter (sans la magie bien entendu).

Par contre, certains clichés de romans pour ados ont la vie dure, entre les élèves types mannequins et November qui va tomber sous le charme du plus beau d’entre tous… Je trouve ça vraiment dommage de ne pas présenter des personnages plus réalistes et pas un défilés d’ados pouvant rivaliser avec les publicités des magazines de mode…

Malgré ces clichés, j’ai aimé le personnage de November ainsi que son amie Leyla (même si elle remplit toutes les cases du cliché intello).

La fin du roman se termine sur un retournement de situation que je n’ai pas vraiment vu venir, ce qui est un bon point et m’a donné envie d’enchaîner aussitôt sur la suite.

En bref, il s’agit d’une lecture assez bonne et agréable, avec un récit bien construit et une ambiance pensionnat prenante.

Le deuxième tome quant à lui est dans la même veine que le premier mais la fin m’a légèrement déçue.

Voici le résumé du deuxième tome : « November parviendra-t-elle à retrouver son père disparu ?

Après avoir survécu à un séjour de plusieurs semaines à l’Académie Absconditi, le pensionnat ultra-élitiste le plus dangereux du monde, November n’a plus qu’une idée en tête : retrouver son père. Accompagnée du ténébreux Ash, elle se lance dans une poursuite périlleuse à travers l’Europe. La tâche s’annonce difficile, d’autant qu’elle ne dispose que de peu d’indices et que les ennemis s’accumulent… Au fil des révélations sur sa famille, November se retrouve malgré elle au cœur d’un jeu complexe d’alliances et de mensonges.
Armée d’une volonté sans faille, la jeune femme fera tout pour atteindre son but, quitte à risquer sa vie. Mais une novice à peine entraînée peut-elle réellement défier des clans centenaires à la puissance insoupçonnée ?

Changement d’ambiance pour ce deuxième roman ! Après un premier récit confiné dans un pensionnat, November et son nouvel amoureux Ash parcourent le monde à la recherche du père de cette dernière et tentent de déjouer les plans du clan des lions.

Ce deuxième tome est également très agréable à lire et l’enquête prenante mais ce deuxième tome souffre de plus grands « soucis » que le premier.

Tout d’abord, bien que November et Ash soient d’apprentis assassins issus de familles riches et puissantes, j’ai trouvé par moment peu crédible le fait qu’ils parcourent seuls le globe sans être inquiétés ni interpellés par des adultes.

De même, la maitrise de November dans les techniques d’espionnage, combats et autres me semblent exagérées et peu crédibles (même si on explique qu’elle a subi un entrainement à son insu durant toute son enfance). Et au final, le fait qu’elle et Ash arrivent à déjouer les plans d’adultes qui baignent dans les complots et les trahisons depuis des décennies semble peu cohérent.

Hormis ce manque de crédibilité, l’aventure et l’action sont au rendez-vous ! L’enquête est prenante et donne envie de tourner les pages encore et toujours plus vite.

Les personnages de Ash, November et Leyla gardent leur capital sympathie et on se sent concerné par leur quête.

Par contre, et ce que je trouve vraiment dommage, c’est que la résolution de l’enquête et de l’histoire est pliée en une cinquantaine de page et donne un sentiment de fin bâclée. J’ai vraiment eu l’impression que l’auteure était bridée et a dû condenser la fin du roman. Cela donne vraiment une fin trop simple, pas assez recherchée et précipitée. Une cinquantaine de pages en plus aurait permis d’estomper cette sensation.

En bref, Killing November est une duologie efficace et agréable, j’ai passé un bon moment de lecture mais les clichés présents ainsi que la fin de l’histoire préciptée m’ont légèrement déçue. Killing November ne se hissera pas dans mes sagas favorites mais l’histoire et le thème abordé restent originaux. Si vous vous lancez dans l’aventure, c’est clairement une lecture idéale pour l’automne ou l’hiver.

« Les chroniques de l’érable et du cerisier tome 2 –le sabre des Sanada »

Auteur : Camille Monceaux

Genre : Historique – drame – quête personnelle

Date de parution : 26/08/2021

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 432 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture des « chroniques de l’érable et du cerisier – le sabre des Sanada ».

Après le coup de cœur du premier tome « Le masque de Nô », j’enchaîne avec un autre coup de cœur pour ces chroniques de l’érable et du cerisier « le sabre des Sanada ».

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « Ichirô a fui Edo et passe l’hiver dans un temple reculé, en compagnie de son ami Shin. Mais son passé le rattrape. Bouleversé par la disparition de Hiinahime, le jeune samouraï n’a plus qu’une seule raison de vivre : venger son maître et exaucer sa dernière volonté en restituant le mystérieux sabre à l’un des puissants seigneurs d’Ôsaka. Ichirô intègre le clan Sanada et se prépare à des combats sanglants. Son destin se jouera-t-il au sein de la forteresse dressée face à la tyrannie du shogun ? »

Que dire si ce n’est que j’ai tout autant adoré ce tome que le premier !  Le récit et l’écriture de Camille Monceaux me transportent toujours autant dans son univers poétique et à la fois rude du Japon féodal et de la quête du jeune garçon.

Alors que le premier tome nous laissait plus dans le flou quant à l’identité d’Ichirô, nous comprenons mieux le destin qui l’attend et son rôle dans la guerre entre les héritiers du roi singe et du Shogun. 

Les scènes de combats sont beaucoup plus présentes que dans le premier tome, notamment avec la bataille d’Osaka entre le clan Toyotomi et les soldats du Shogun, ainsi que l’apprentissage d’Ichirô avec la ninja Serein et les samouraïs Kama et Yukitada. Cela apporte un peu plus d’action que dans le premier roman.

J’ai toujours autant d’affection pour le personnage d’Ichirô, qui continue sa quête personnelle et tente toujours d’agir de manière la plus juste.

Shin est toujours adorable et un ami fidèle dont a bien besoin le jeune homme.

Le personnage de Serein fût un réel coup de cœur ! J’ai adoré son tempérament inflexible et courageux. Elle se révèlera une amie fidèle et une bonne instructrice pour Ichirô. De plus, son passé nous fait mieux comprendre son tempérament actuel.

Par contre, nous retrouvons toujours le rythme assez lent du premier tome (notamment la partie dans le temple). Pourtant, cela ne me gêne aucunement dans ce roman (alors que d’habitude, j’aime mieux les livres avec plus d’action). 

Finalement, le rythme s’accélère sur le dernier quart du livre et les révélations finales m’ont empêchées de lâcher le livre avant d’arriver à la dernière page.

En clair, ce deuxième tome des chroniques de l’érable et du cerisier s’est de nouveau révélé un véritable coup de cœur ! J’adore vraiment me plonger dans la vie d’Ichirô et suivre avec lui l’avancement de sa quête personnelle, ses doutes et ses apprentissages. L’écriture est toujours magnifique et le côté un peu lent du premier tome se retrouve au début mais n’est absolument pas gênant. Car cette histoire est une histoire qui se savoure petit à petit et ce rythme convient très bien au roman.

Et de nouveau, mention spéciale à la beauté du livre et en particulier de la tranche qui est de nouveau décorée ! Ça apporte un plus à cette histoire qui est déjà fabuleuse.

Première de couverture et tranche superbement décorée.

Il me tarde de découvrir la suite de cette saga qui pour moi est un sans-faute depuis le départ !

Quatrième de couverture avec le résumé.

« Magic Charly Tome 2 –  Bienvenue à Saint-Fouettard ! »

Auteur : Audrey Alwett

Genre : Fantastique 

Date de parution : 04/02/2021

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 528

Prix : 17,50€

Première de couverture du tome 2 de « Magic Charly ».

Bonjour à tous ! Comment allez-vous depuis le temps ?

Je vais vous présenter la chronique du tome 2 de Magic Charly ! Si j’ai moyennement apprécié le premier livre, c’est avec beaucoup plus d’enthousiasme que je vais vous parler de ce second roman.

Avant de donner mon avis, voici le résumé des aventures de Charly et Sapotille : « Saint-Fouettard ! C’est dans cette sinistre institution pour jeunes magiciers indisciplinés que sont envoyés Charly et Sapotille. Alors que des forces malfaisantes œuvrent pour prendre le contrôle de la magie, les deux amis sont plus que jamais déterminés à agir. Mais comment lutter quand on n’a aucun sortilège sous la main ? »

Alors que le premier roman ne m’a pas plus emballée que ça, c’est totalement différent pour ce second tome !

L’histoire entre enfin plus en profondeur dans le vif du sujet et de l’intrigue (qui n’étaient clairement pas assez développés à mon goût dans « l’apprenti »).

J’ai beaucoup aimé découvrir le monde magique : Saint Fouettard et la ville magique de Thadam m’ont conquis. L’univers décrit par l’auteure est beaucoup plus étoffé et complet ce qui permet une immersion plus rapide que lors du premier tome.

J’ai beaucoup plus apprécié le personnage de Sapotille qui est en réalité un personnage fort avec un passé douloureux. Je pense que c’est mon personnage préféré.

De même, Charly devient plus sympathique et apprend à apprivoiser et maîtriser ce monde qui lui était inconnu quelques semaines plus tôt.

Comme je l’ai dit, l’intrigue prend forme et se complexifie, ce qui permet de réellement s’intéresser au sort qui attend Charly, Sapotille, maitre Lin et la grand-mère de Charly. 

En dehors de l’intrigue principale, j’ai fortement apprécié toute la partie concernant les courses de citrolles. Cela apportait des moments d’actions bienvenus.

Et quant au final, il est très prometteur et m’a donné envie de lire la suite (ce qui n’était pas vraiment le cas à la fin du premier roman).

Enfin, je ne peux que féliciter le travail créatif de l’auteure. L’univers est de mieux en mieux décrit et les inventions sont toujours plus farfelues et originales les unes que les autres.

En bref, j’ai bien fait de m’accrocher et de lire ce deuxième tome car je l’ai trouvé très agréable et prenant. Il me tarde que la suite sorte afin de connaître la suite des aventures de Charly et Sapotille.

Quatrième de couverture avec le synopsis du tome 2 de « Magic Charly ».

« Magic Charly Tome 1 –  L’apprenti »

Auteur : Audrey Alwett

Genre : Fantastique 

Date de parution : 06/06/2019

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 416

Prix : 16,50€

1ère de couverture de Magic Charly – L’apprenti

Bonjour à tous ! Me voici avec la chronique d’une saga dont tout le monde parle. Il s’agit du sympathique (mais pas coup de cœur pour moi) Magic Charly !

Avant de développer mon avis, le résumé s’impose :

« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers. C’est le cas de Charly Vernier, jusqu’à ce qu’il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S’il veut la sauver -et se sauver lui-même- Charly n’a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier. »

J’ai relativement apprécié le récit même si ce premier tome ne m’a pas transcendée (pas comme le deuxième tome dont je parlerai dans une prochaine chronique).

En effet, j’ai trouvé l’histoire peut-être un peu trop enfantine à mon goût. Bien que l’univers soit très créatif, il n’était pour autant pas assez approfondi. De même pour les personnages qui sont sympathiques mais dont il est difficile de s’attacher car de nouveau ils ne sont pas assez développés.

Certains termes m’ont également déplus et dérangés une partie du roman (avant que je ne m’y habitue sans doute). Je pense notamment au terme magicier. Je n’ai pas compris l’intérêt d’employer un nouveau terme pour parler des magiciens/sorciers.

Au niveau du récit, je ne me suis réellement prise dans l’histoire que durant le dernier quart, tout ce qui se passait avant ne me faisait ni chaud ni froid. J’ai d’ailleurs cru à certains moments que je ne lirai pas le second tome.

Par contre j’ai vraiment fortement apprécié l’univers magique et les petits détails comme les théières perpétuelles et les bibliothèques qui retournent à l’état de forêt si on n’en prend pas soin. Je suis admirative du talent imaginatif de l’auteure (qui m’a par certains points fait penser à la passe miroir).

En clair, j’ai trouvé ce premier tome sympathique mais sans plus. Heureusement que le dernier quart du livre a aiguisé mon intérêt et qu’il m’a permis de me lancer dans le second tome que j’ai trouvé nettement meilleur !

« Les dossiers du voile »

Auteur : Adrien Tomas

Genre : Urban fantasy – policier  

Date de parution : 08/01/2021

Maison d’édition : Fleurus

Nombre de pages : 400 pages

Prix : 16,90€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Les dossiers du voile ».

Bonjour à tous ! Me voici avec la critique d’un autre livre d’Adrien Tomas que j’ai autant adoré et dévoré que ses romans dans l’univers de « Engrenages et sortilèges »… J’ai nommé : « Les dossiers du voile ».

Déjà, petite mention spéciale à la couverture qui est juste trop belle! (comme ce fût le cas avec dragons et mécanismes et engrenages et sortilèges).

Avant de développer mon avis, petit résumé pour mettre l’histoire en contexte : 

« Tia Morcese est policière dans une brigade un brin spéciale : la Brigade de régulation des espèces méta-humaines de Paris. Car, derrière le Voile ténu de la normalité se cachent sorciers, mages, vampires, loups-garous, djinns, dragons, trolls, gnomes… tout ce petit monde n’aimant rien tant que de se foutre sur la gueule à longueur de journées… et de nuits ! 
Son job ? S’assurer que les débordements de ces joyeux lurons ne déchirent pas le Voile qui dissimule leur existence au reste du monde. Son credo ? Une main de fer dans un gant en fer ! 
Et elle va avoir besoin de toute sa patience pour résoudre les différents meurtres et conflits méta-humains qui embrasent la capitale. 
A côté de son impressionnante grande soeur, Mona Morcese pourrait (presque) passer pour une ado normale. Pourtant, cette jeune apprentie sorcière est loin d’avoir les yeux dans sa poche. Et quand elle tombe sur des informations-clés sur les affaires en cours de sa soeur, elle n’hésitera pas à mettre sa propre vie en danger… 
Une double-enquête trépidante de l’autre côté du Voile ! »

Alors que dire si ce n’est que j’ai passé un moment hyper agréable et que ma lecture a frôlé le coup de cœur ! Trois livres de cet auteur que je lis et trois livres que j’adore et que je dévore !

Pour ma part, je pense que mon addiction à ces livres vient de l’écriture qui est vraiment très fluide, avec toujours une touche d’humour et un vocabulaire recherché sans pour autant être laborieux à comprendre (j’ai horreur des livres qui utilisent des mots complexes toutes les phrases et qui rendent la lecture difficile). Il pourrait écrire sur n’importe quel sujet que j’apprécierai sans aucun doute ses romans (mais comme il s’agit de Fantasy/fantastique… C’est encore mieux !)

Parlons maintenant du contenu de l’histoire… J’ai adoré trouver des créatures fantastiques telles que sorciers, vampires, loups garous, trolls et autres spécimens imaginaires dans la ville lumière. Leur monde bien à eux, avec des codes bien spécifiques m’a émerveillée. 

Les luttes de clans inter et intra espèces étaient bien représentés et m’ont fait penser aux vieilles querelles de familles dans les petits villages ardennais (belges hein pas français !) d’où je suis originaire : on ne sait plus trop pour quoi ça a commencé mais on continue par principe !

J’ai également beaucoup aimé le fait que toute cette communauté doit rester cachée pour ne pas être découverte des humains lambda et qu’une brigade (si on peut l’appeler comme telle) est chargée de maintenir l’ordre.

L’univers en lui-même est bien construit et cohérent et donne envie d’en savoir plus à son sujet.

Les personnages sont tous hauts en couleurs et agréables à suivre. J’ai bien aimé les spécialisations de chaque espèce magique et les comportements qui en découlent.

J’ai adoré Mona, une jeune sorcière, et ses amis, un djinn et une « louve garoue ». J’ai vraiment retrouvé le petit groupe d’ados atypiques que l’on peut croiser dans chaque école secondaire (ou Lycée pour les Français).

Le personnage de Tia est incontestablement mon préféré ! Il s’agit de la grande sœur de Mona, une sorcière qui a refoulé ses pouvoirs et qui est enquêtrice pour la brigade du voile. Elle est très drôle et a quelques défauts qui la rendent plus humaine et qui permettent de nous identifier facilement à elle.

Le fait selon les chapitres de suivre soit Tia ou soit Mona donne du rythme à la lecture et permet de ne pas s’ennuyer un seul instant.

L’action et les retournements de situation ainsi que les indices sont juste bien dosés et donnent un sentiment de continuité et de progression dans le récit qui n’est pas trop lent ou trop rapide.

Enfin, l’humour est un gros point fort de cette histoire ! J’ai beaucoup ri alors que cela m’arrive rarement dans mes lectures.

Le seul point négatif est que l’histoire se finit trop rapidement ! J’aurais aimé qu’elle continue indéfiniment. Je croise les doigts pour qu’il y ait d’autres aventures de la famille Morcese !

En bref, un roman de fantasy urbaine addictif et drôle, avec des personnages haut en couleur et une intrigue et un univers qui ne vous font pas lâcher le roman jusqu’à la dernière page !

Quatrième de couverture de « Les dossiers du voile » avec le résumé.

« Remember the cheerleaders »

Genre : Policier – Thriller – Drame

Date de parution : 07/07/2021

Maison d’édition : Fibs

Nombre de pages : 360 pages

Prix : 7,90€ (prix Belgique)

Bonjour à tous ! Me voici aujourd’hui pour vous présenter la chronique d’un roman policier/thriller pour ados « Remember the cheerleaders ».

Après avoir découvert Kara Thomas dans le roman little monsters et avoir été agréablement surprise, je me suis lancée dans la lecture du roman Remember the cheerleaders (ou juste cheerleaders selon les éditions).

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « Il n’y a plus de cheerleaders à Sunnybrook.

D’abord, il y a eu l’accident de voiture. Deux filles sont mortes.

Après cela, les meurtres ont débuté. Deux filles, encore. Assassinées par un type qui aurait pu être votre voisin. La police l’a abattu et personne ne connaîtra jamais les raisons de son geste.

La sœur de Monica a été la dernière à mourir. 

Après son suicide, plus personne à Sunnybrook ne voulait entendre parler de cheerleaders. La blessure était trop profonde.

C’était il y a cinq ans. Désormais, la ville veut honorer ses morts, se rappeler ses filles perdues. Monica, elle, veut oublier.

Mais sa réalité déraille : que signifient ces lettres, dans le bureau de son beau-père ? Ce vieux téléphone portable fraîchement exhumé ? Et enfin, que veut cette étrange nouvelle amie ?

Le passé n’a pas révélé tous ses secrets, et Monica semble être au cœur du mystère.

Il n’y a plus de cheerleaders à Sunnybrook, mais personne n’est en sécurité pour autant. »

Honnêtement, j’ai passé un bon moment de lecture comme avec little monsters mais il ne s’agit pas du thriller du siècle.

L’écriture de Kara Thomas est toujours aussi agréable à lire, l’enquête est pleine de suspens et donne envie d’avoir le fin mot de l’histoire mais comme pour little monsters, cela reste fort semblable concernant le cadre, le type de personnage et les twists.

J’aime beaucoup les romans se passant dans l’univers lycée/université aux États-Unis donc j’ai passé un moment de lecture avec un cadre que j’affectionne. Cependant, j’ai un peu regretté le manque de diversité dans les personnages car ils sont pratiquement tous issus de la classe moyenne haute voire plutôt classe haute du pays (mais bon… c’est clair que la misère et la pauvreté ne font pas vraiment rêver).

De nouveau, ce roman m’a fait penser par certains aspects à la série Pretty little liars par ses protagonistes, le milieu et les intrigues. 

L’intrigue en elle-même était sympa et assez recherchée, je n’ai pas deviné dès les premières pages qui était le coupable même si sur le dernier quart du roman, des soupçons se dessinent. Cependant, bien que finement menée, l’intrigue reste assez basique.

Je pense que les romans de Kara Thomas sont des thrillers de qualité pour des ados ou YA mais si vous voulez plus de recherche, des crimes plus sombres ou une psychologie des personnages plus poussée, vous serez sûrement déçus par cette lecture (et si les histoires d’ados lycéens américains ne vont font pas kiffer, je doute que cette lecture vous convienne).

En clair, j’ai passé un moment agréable à la lecture de remember the cheerleaders. L’intrigue est simple et efficace et on ne se doute pas trop rapidement du coupable mais si vous êtes adeptes des thrillers, peut-être que cette lecture vous semblera trop banale et simpliste.

« La chronique des Bridgerton – intégrale 4 (tomes 7 & 8) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Érotique – Historique  

Date de parution : 07/07/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 768 pages

Prix : 15,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de l’intégrale 4 (tome 7 et 8) de « La chronique des Bridgerton ».

Me voici avec un article sur la fin des péripéties amoureuses de la grande fratrie Bridgerton !

Voici le résumé : « Les jeunes gens ne se bousculent pas pour demander la main de Hyacinthe, la cadette des Bridgerton, trop fine mouche, trop sincère. Certes, mieux vaut être seule que mal accompagnée, il n’empêche qu’elle commence à se demander si elle ne va pas finir vieille fille. Et ce n’est pas la rencontre avec Gareth Saint-Clair, aristocrate à la réputation sulfureuse, qui risque d’y changer quoi que ce soit. Encore que… La découverte d’un journal intime en italien qu’elle se propose de lui traduire pourrait bien jouer un rôle inattendu. Contrairement à la plupart de ses congénères, Gregory, le benjamin des Bridgerton, ne vit que dans l’attente du « grand amour ». Il croit l’avoir trouvé en la personne de lady Hermione Watson, éblouissante beauté dont, hélas, le coeur est déjà pris. Qu’à cela ne tienne, Gregory va accepter l’aide de Lucinda Abertnathy, la meilleure amie de l’angélique Hermione, pour parvenir à ses fins. »

Après l’intégrale 3 en demi-teinte, j’avais une petite appréhension de découvrir les deux plus jeunes Bridgerton (surtout Grégory car nous n’en apprenons pas beaucoup sur lui durant les différents tome).

Et bien j’ai eu tort car je pense que c’est mon intégral préféré de tous !

J’ai particulièrement adoré le personnage de Hyacinthe ! Elle est drôle, impertinente, n’a pas froid aux yeux et est une vraie tête de mule qui fera tout pour arriver à ses fins.

Je pense que c’est mon personnage préféré de tous les Bridgerton (peut-être car son caractère me ressemble énormément) !

Son histoire m’a beaucoup fait rire et sa relation avec Lady Danbury est vraiment adorable. Leurs conversations et les piques qu’elles se lancent avec affection sont un vrai régal. 

Et puis le fil conducteur de la traduction du journal donnait un petit côté aventureux qui manquait aux autres. 

L’histoire de Grégory m’a un peu moins touchée mais j’ai beaucoup apprécié son côté romantique envers et contre tout. Cela change des autres mâles Bridgerton qui ont parfois eu des comportements limite limite (le côté colérique de Colin, le harcèlement de Benedict…)

Et puis que ça fait du bien de lire des histoires légères où tout finira bien ! En ces périodes de pandémie, de crise de l’énergie et dans un monde où l’agressivité et l’égoïsme prédominent, pouvoir se poser avec une lecture cocooning pleine de bons sentiments fait vraiment du bien au moral.

Par contre, lorsque j’ai fermé la dernière page du livre, j’ai eu un petit pincement au cœur en pensant que je ne retrouverais plus les aventures de cette famille adorable. Je ne pensais pas que je ressentirais cela et que je m’attacherais autant à l’histoire des Bridgerton. Mais on me signale qu’il y a un nouveau tome qui nous donne de leurs nouvelles des années plus tard… Il me tarde de le découvrir pour prolonger le plaisir et la sensation bien-être que me procurent ces lectures.

Avant de clôturer mon avis sur ce tome, je tenais à vous partager mon expérience vraiment positive avec la maison d’édition « J’ai Lu ».

J’ai commandé le livre sur un site bien connu et lancée dans ma lecture, je me rends compte qu’il me manque une quarantaine de pages qui ont été remplacées par des pages que j’avais déjà lues. Déçue et un peu énervée, je contacte sur Facebook la maison d’édition expliquant la situation et avec une vidéo pour prouver mes dires. La maison d’édition m’a de suite envoyé un nouveau livre que j’ai reçu une dizaine de jours plus tard. Superbe geste qui m’a donné envie de lire encore des livres de cette ME.

En clair, il s’agit de mon tome préféré des Bridgerton ! C’est toujours une lecture aussi plaisante, légère et réconfortante qui permet de passer un bon moment sans prise de tête qui permet de dire au revoir à cette famille haut en couleur ! Et mention spéciale à Hyacinthe, mon alter ego littéraire.

Quatrième de couverture de l’intégrale 4 (tome 7 et 8) de « La chronique des Bridgerton ».

« The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens : tome 1 – camp d’entrainement et tome 2 – première saison»

Auteurs : Kobe Bryant et Wesley King

Genres : fantastique – sport – quête personnelle

Dates de parution : 04/03/2021 et 17/06/2021

Maison d’édition : Michel Lafon

Nombre de pages : 574 et 218 pages

Prix : 18,95€ et 16,95€ (prix Belgique)

Premières de couverture des romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens »

Bonjour à tous ! Me voici avec la chronique de deux romans imaginés et co-écrits par le regretté Kobe Bryant : The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens.

Le 26 janvier, cela fait déjà deux ans que le prodigieux basketteur et sa fille, Gianna, nous ont quittés à la suite d’un accident d’hélicoptère. Je tenais donc à vous partager un autre talent qu’avait ce joueur de renom : inventer des histoires !

Avant de vous parler de ces deux romans, voici les résumés : 

« Camp d’entrainement – Un mystérieux coach. Cinq perspectives. Une seule équipe.

La magie est la seule chose qui pourrait encore sauver les Badgers.
L’équipe du quartier pauvre de Dren est la plus mauvaise de la ligue : personne ne s’attend plus à la voir briller en championnat. Mais un nouveau coach, Rolabi Sagicien, fait son apparition lors du camp d’entraînement qui précède la saison, et les joueurs se retrouvent en proie à d’étranges visions qui remettent en question tout ce qu’ils pensaient savoir sur le basket… et les confrontent à leurs secrets les plus intimes.
Pour survivre à une telle préparation, les Badgers devront prendre des risques inimaginables, apprendre à faire confiance à leurs coéquipiers et affronter leurs plus grandes peurs. »

« Première saison – Réussir, ce n’est pas forcément gagner, mais progresser 

Reggie n’a jamais eu l’impression d’être destiné à faire de grandes choses. Il rêve jour et nuit d’être un joueur de basket émérite, mais la vérité,
c’est qu’il se contente de chauffer le banc des Badgers,
la plus mauvaise équipe de la ligue.
Pour progresser, Reggie est prêt à tous les efforts et tous les sacrifices… mais le gymnase lui-même semble s’opposer à sa réussite. Avant de devenir un joueur brillant, le jeune garçon devra survivre à un entraînement sans pitié, mais plein de magie. »

Étant une assez grande fan de basketball (même si je n’en ai jamais joué en club ni pris des cours), il me tardait de découvrir l’univers imaginé par Kobe Bryant et je peux dire que le début a été laborieux mais que cela en valait vraiment la peine !

Tout d’abord, les livres sont vraiment sublimes ! Avec leurs couvertures rigides, les couleurs puissantes, les dorures et les reliefs, ces romans sont un vrai plaisir pour les yeux (et également au toucher). 

Parlons maintenant du contenu. Dans le premier tome, nous découvrons l’équipe des Badgers (des blaireaux) qui est dernière du championnat et dont les membres sont là pour différentes raisons (mais la pauvreté et l’ambition de devenir riches grâce au basketball est la motivation d’un grand nombre d’entre eux). Le roman va se centrer sur 5 joueurs en particulier : Rain, le capitaine attitré de l’équipe, Twig, un garçon maigre comme une brindille et mis à part par ses coéquipiers car il vient du quartier aisé de la ville, Cash et les frères Peno et Lab.

Ils vont devoir, grâce à leur entrainement très spécial, se confronter à leurs peurs et leurs secrets et les vaincre pour en sortir meilleurs et grandis.

Honnêtement, j’ai eu un peu du mal à m’accrocher au début car le récit est très très dense ! J’avais l’impression de ne pas avancer dans l’histoire. De plus, le premier joueur que nous suivons, Rain, n’était pas le plus agréable et le plus sympathique à mes yeux. Et enfin, l’histoire et les évènements vont être relus 5 fois mais avec le point de vue de chaque joueur ! Je pense que pour ne pas se lasser, il vaudrait mieux faire une petite pause entre chaque partie pour ne pas avoir l’impression de lire encore et encore les mêmes péripéties.

Et pourtant, arrivée à l’histoire de Twig et aux mêmes évènements mais racontés un peu différemment, j’ai enfin commencé à mordre à l’hameçon et j’ai réellement commencé à apprécier l’histoire !

Les combats intérieurs de chacun et les leçons de sagesse enseignées par Rolabi sont inspirantes m’ont donné envie de me dépasser dans ma vie quotidienne et faire face à mes peurs et mes blocages. 

De plus, l’ambiance dans le pays (qu’on comprend être les Etats-Unis) avec un président plutôt dictateur qui maintient une partie du peuple dans une très grande précarité, donne envie d’en apprendre plus. Je trouve dommage que cet aspect n’a pas été plus développé car c’est vraiment intriguant !

Quatrième de couverture du tome 1 « Camp d’entraînement ».

Dans le deuxième tome, nous suivons uniquement Reggie, un joueur qui a été sélectionné par Rolabi pour jouer la saison mais qui ne parvient pas à marquer un seul panier. S’en suit alors un entrainement acharné et une remise en question profonde de ses objectifs et la raison pour laquelle le basket est aussi important dans sa vie.

Honnêtement, j’ai préféré ce tome qui est très court et pourtant je l’ai trouvé beaucoup plus fort. Reggie m’a beaucoup touché et j’ai suivi avec plaisir son évolution et sa quête personnelle. Je pense d’ailleurs que c’est mon joueur préféré avec Twig.

J’ai également apprécié l’approfondissement de l’univers dans lequel vivent les Badgers (pourquoi certaines personnes semblent être éliminées quand elles en savent trop ou parlent trop, pourquoi les Sagiciens et la magie sont chassés etc…) Pourtant, il me reste beaucoup de questions en suspens.

Quatrième de couverture du tome 2 « Première saison ».

Si un nouveau tome des Sagiciens devait sortir à l’avenir (uniquement écrit par Wesley King dans ce cas), je le lirai avec plaisir (en espérant qu’il ressemble plus au deuxième tome et qu’on découvre encore plus ce monde inquiétant).

En clair, de très beaux livres sur le basket, le dépassement de soi et sur le combat de chacun à affronter ses peurs, avec un soupçon de magie et un monde un peu inquiétant et hostile. Cependant, il faut s’accrocher car le premier tome est assez redondant, mais les messages délivrés en valent la peine !

Dos des deux romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens ».