« Magic Charly Tome 2 –  Bienvenue à Saint-Fouettard ! »

Auteur : Audrey Alwett

Genre : Fantastique 

Date de parution : 04/02/2021

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 528

Prix : 17,50€

Première de couverture du tome 2 de « Magic Charly ».

Bonjour à tous ! Comment allez-vous depuis le temps ?

Je vais vous présenter la chronique du tome 2 de Magic Charly ! Si j’ai moyennement apprécié le premier livre, c’est avec beaucoup plus d’enthousiasme que je vais vous parler de ce second roman.

Avant de donner mon avis, voici le résumé des aventures de Charly et Sapotille : « Saint-Fouettard ! C’est dans cette sinistre institution pour jeunes magiciers indisciplinés que sont envoyés Charly et Sapotille. Alors que des forces malfaisantes œuvrent pour prendre le contrôle de la magie, les deux amis sont plus que jamais déterminés à agir. Mais comment lutter quand on n’a aucun sortilège sous la main ? »

Alors que le premier roman ne m’a pas plus emballée que ça, c’est totalement différent pour ce second tome !

L’histoire entre enfin plus en profondeur dans le vif du sujet et de l’intrigue (qui n’étaient clairement pas assez développés à mon goût dans « l’apprenti »).

J’ai beaucoup aimé découvrir le monde magique : Saint Fouettard et la ville magique de Thadam m’ont conquis. L’univers décrit par l’auteure est beaucoup plus étoffé et complet ce qui permet une immersion plus rapide que lors du premier tome.

J’ai beaucoup plus apprécié le personnage de Sapotille qui est en réalité un personnage fort avec un passé douloureux. Je pense que c’est mon personnage préféré.

De même, Charly devient plus sympathique et apprend à apprivoiser et maîtriser ce monde qui lui était inconnu quelques semaines plus tôt.

Comme je l’ai dit, l’intrigue prend forme et se complexifie, ce qui permet de réellement s’intéresser au sort qui attend Charly, Sapotille, maitre Lin et la grand-mère de Charly. 

En dehors de l’intrigue principale, j’ai fortement apprécié toute la partie concernant les courses de citrolles. Cela apportait des moments d’actions bienvenus.

Et quant au final, il est très prometteur et m’a donné envie de lire la suite (ce qui n’était pas vraiment le cas à la fin du premier roman).

Enfin, je ne peux que féliciter le travail créatif de l’auteure. L’univers est de mieux en mieux décrit et les inventions sont toujours plus farfelues et originales les unes que les autres.

En bref, j’ai bien fait de m’accrocher et de lire ce deuxième tome car je l’ai trouvé très agréable et prenant. Il me tarde que la suite sorte afin de connaître la suite des aventures de Charly et Sapotille.

Quatrième de couverture avec le synopsis du tome 2 de « Magic Charly ».

« Magic Charly Tome 1 –  L’apprenti »

Auteur : Audrey Alwett

Genre : Fantastique 

Date de parution : 06/06/2019

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 416

Prix : 16,50€

1ère de couverture de Magic Charly – L’apprenti

Bonjour à tous ! Me voici avec la chronique d’une saga dont tout le monde parle. Il s’agit du sympathique (mais pas coup de cœur pour moi) Magic Charly !

Avant de développer mon avis, le résumé s’impose :

« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers. C’est le cas de Charly Vernier, jusqu’à ce qu’il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S’il veut la sauver -et se sauver lui-même- Charly n’a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier. »

J’ai relativement apprécié le récit même si ce premier tome ne m’a pas transcendée (pas comme le deuxième tome dont je parlerai dans une prochaine chronique).

En effet, j’ai trouvé l’histoire peut-être un peu trop enfantine à mon goût. Bien que l’univers soit très créatif, il n’était pour autant pas assez approfondi. De même pour les personnages qui sont sympathiques mais dont il est difficile de s’attacher car de nouveau ils ne sont pas assez développés.

Certains termes m’ont également déplus et dérangés une partie du roman (avant que je ne m’y habitue sans doute). Je pense notamment au terme magicier. Je n’ai pas compris l’intérêt d’employer un nouveau terme pour parler des magiciens/sorciers.

Au niveau du récit, je ne me suis réellement prise dans l’histoire que durant le dernier quart, tout ce qui se passait avant ne me faisait ni chaud ni froid. J’ai d’ailleurs cru à certains moments que je ne lirai pas le second tome.

Par contre j’ai vraiment fortement apprécié l’univers magique et les petits détails comme les théières perpétuelles et les bibliothèques qui retournent à l’état de forêt si on n’en prend pas soin. Je suis admirative du talent imaginatif de l’auteure (qui m’a par certains points fait penser à la passe miroir).

En clair, j’ai trouvé ce premier tome sympathique mais sans plus. Heureusement que le dernier quart du livre a aiguisé mon intérêt et qu’il m’a permis de me lancer dans le second tome que j’ai trouvé nettement meilleur !

« Les dossiers du voile »

Auteur : Adrien Tomas

Genre : Urban fantasy – policier  

Date de parution : 08/01/2021

Maison d’édition : Fleurus

Nombre de pages : 400 pages

Prix : 16,90€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Les dossiers du voile ».

Bonjour à tous ! Me voici avec la critique d’un autre livre d’Adrien Tomas que j’ai autant adoré et dévoré que ses romans dans l’univers de « Engrenages et sortilèges »… J’ai nommé : « Les dossiers du voile ».

Déjà, petite mention spéciale à la couverture qui est juste trop belle! (comme ce fût le cas avec dragons et mécanismes et engrenages et sortilèges).

Avant de développer mon avis, petit résumé pour mettre l’histoire en contexte : 

« Tia Morcese est policière dans une brigade un brin spéciale : la Brigade de régulation des espèces méta-humaines de Paris. Car, derrière le Voile ténu de la normalité se cachent sorciers, mages, vampires, loups-garous, djinns, dragons, trolls, gnomes… tout ce petit monde n’aimant rien tant que de se foutre sur la gueule à longueur de journées… et de nuits ! 
Son job ? S’assurer que les débordements de ces joyeux lurons ne déchirent pas le Voile qui dissimule leur existence au reste du monde. Son credo ? Une main de fer dans un gant en fer ! 
Et elle va avoir besoin de toute sa patience pour résoudre les différents meurtres et conflits méta-humains qui embrasent la capitale. 
A côté de son impressionnante grande soeur, Mona Morcese pourrait (presque) passer pour une ado normale. Pourtant, cette jeune apprentie sorcière est loin d’avoir les yeux dans sa poche. Et quand elle tombe sur des informations-clés sur les affaires en cours de sa soeur, elle n’hésitera pas à mettre sa propre vie en danger… 
Une double-enquête trépidante de l’autre côté du Voile ! »

Alors que dire si ce n’est que j’ai passé un moment hyper agréable et que ma lecture a frôlé le coup de cœur ! Trois livres de cet auteur que je lis et trois livres que j’adore et que je dévore !

Pour ma part, je pense que mon addiction à ces livres vient de l’écriture qui est vraiment très fluide, avec toujours une touche d’humour et un vocabulaire recherché sans pour autant être laborieux à comprendre (j’ai horreur des livres qui utilisent des mots complexes toutes les phrases et qui rendent la lecture difficile). Il pourrait écrire sur n’importe quel sujet que j’apprécierai sans aucun doute ses romans (mais comme il s’agit de Fantasy/fantastique… C’est encore mieux !)

Parlons maintenant du contenu de l’histoire… J’ai adoré trouver des créatures fantastiques telles que sorciers, vampires, loups garous, trolls et autres spécimens imaginaires dans la ville lumière. Leur monde bien à eux, avec des codes bien spécifiques m’a émerveillée. 

Les luttes de clans inter et intra espèces étaient bien représentés et m’ont fait penser aux vieilles querelles de familles dans les petits villages ardennais (belges hein pas français !) d’où je suis originaire : on ne sait plus trop pour quoi ça a commencé mais on continue par principe !

J’ai également beaucoup aimé le fait que toute cette communauté doit rester cachée pour ne pas être découverte des humains lambda et qu’une brigade (si on peut l’appeler comme telle) est chargée de maintenir l’ordre.

L’univers en lui-même est bien construit et cohérent et donne envie d’en savoir plus à son sujet.

Les personnages sont tous hauts en couleurs et agréables à suivre. J’ai bien aimé les spécialisations de chaque espèce magique et les comportements qui en découlent.

J’ai adoré Mona, une jeune sorcière, et ses amis, un djinn et une « louve garoue ». J’ai vraiment retrouvé le petit groupe d’ados atypiques que l’on peut croiser dans chaque école secondaire (ou Lycée pour les Français).

Le personnage de Tia est incontestablement mon préféré ! Il s’agit de la grande sœur de Mona, une sorcière qui a refoulé ses pouvoirs et qui est enquêtrice pour la brigade du voile. Elle est très drôle et a quelques défauts qui la rendent plus humaine et qui permettent de nous identifier facilement à elle.

Le fait selon les chapitres de suivre soit Tia ou soit Mona donne du rythme à la lecture et permet de ne pas s’ennuyer un seul instant.

L’action et les retournements de situation ainsi que les indices sont juste bien dosés et donnent un sentiment de continuité et de progression dans le récit qui n’est pas trop lent ou trop rapide.

Enfin, l’humour est un gros point fort de cette histoire ! J’ai beaucoup ri alors que cela m’arrive rarement dans mes lectures.

Le seul point négatif est que l’histoire se finit trop rapidement ! J’aurais aimé qu’elle continue indéfiniment. Je croise les doigts pour qu’il y ait d’autres aventures de la famille Morcese !

En bref, un roman de fantasy urbaine addictif et drôle, avec des personnages haut en couleur et une intrigue et un univers qui ne vous font pas lâcher le roman jusqu’à la dernière page !

Quatrième de couverture de « Les dossiers du voile » avec le résumé.

« The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens : tome 1 – camp d’entrainement et tome 2 – première saison»

Auteurs : Kobe Bryant et Wesley King

Genres : fantastique – sport – quête personnelle

Dates de parution : 04/03/2021 et 17/06/2021

Maison d’édition : Michel Lafon

Nombre de pages : 574 et 218 pages

Prix : 18,95€ et 16,95€ (prix Belgique)

Premières de couverture des romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens »

Bonjour à tous ! Me voici avec la chronique de deux romans imaginés et co-écrits par le regretté Kobe Bryant : The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens.

Le 26 janvier, cela fait déjà deux ans que le prodigieux basketteur et sa fille, Gianna, nous ont quittés à la suite d’un accident d’hélicoptère. Je tenais donc à vous partager un autre talent qu’avait ce joueur de renom : inventer des histoires !

Avant de vous parler de ces deux romans, voici les résumés : 

« Camp d’entrainement – Un mystérieux coach. Cinq perspectives. Une seule équipe.

La magie est la seule chose qui pourrait encore sauver les Badgers.
L’équipe du quartier pauvre de Dren est la plus mauvaise de la ligue : personne ne s’attend plus à la voir briller en championnat. Mais un nouveau coach, Rolabi Sagicien, fait son apparition lors du camp d’entraînement qui précède la saison, et les joueurs se retrouvent en proie à d’étranges visions qui remettent en question tout ce qu’ils pensaient savoir sur le basket… et les confrontent à leurs secrets les plus intimes.
Pour survivre à une telle préparation, les Badgers devront prendre des risques inimaginables, apprendre à faire confiance à leurs coéquipiers et affronter leurs plus grandes peurs. »

« Première saison – Réussir, ce n’est pas forcément gagner, mais progresser 

Reggie n’a jamais eu l’impression d’être destiné à faire de grandes choses. Il rêve jour et nuit d’être un joueur de basket émérite, mais la vérité,
c’est qu’il se contente de chauffer le banc des Badgers,
la plus mauvaise équipe de la ligue.
Pour progresser, Reggie est prêt à tous les efforts et tous les sacrifices… mais le gymnase lui-même semble s’opposer à sa réussite. Avant de devenir un joueur brillant, le jeune garçon devra survivre à un entraînement sans pitié, mais plein de magie. »

Étant une assez grande fan de basketball (même si je n’en ai jamais joué en club ni pris des cours), il me tardait de découvrir l’univers imaginé par Kobe Bryant et je peux dire que le début a été laborieux mais que cela en valait vraiment la peine !

Tout d’abord, les livres sont vraiment sublimes ! Avec leurs couvertures rigides, les couleurs puissantes, les dorures et les reliefs, ces romans sont un vrai plaisir pour les yeux (et également au toucher). 

Parlons maintenant du contenu. Dans le premier tome, nous découvrons l’équipe des Badgers (des blaireaux) qui est dernière du championnat et dont les membres sont là pour différentes raisons (mais la pauvreté et l’ambition de devenir riches grâce au basketball est la motivation d’un grand nombre d’entre eux). Le roman va se centrer sur 5 joueurs en particulier : Rain, le capitaine attitré de l’équipe, Twig, un garçon maigre comme une brindille et mis à part par ses coéquipiers car il vient du quartier aisé de la ville, Cash et les frères Peno et Lab.

Ils vont devoir, grâce à leur entrainement très spécial, se confronter à leurs peurs et leurs secrets et les vaincre pour en sortir meilleurs et grandis.

Honnêtement, j’ai eu un peu du mal à m’accrocher au début car le récit est très très dense ! J’avais l’impression de ne pas avancer dans l’histoire. De plus, le premier joueur que nous suivons, Rain, n’était pas le plus agréable et le plus sympathique à mes yeux. Et enfin, l’histoire et les évènements vont être relus 5 fois mais avec le point de vue de chaque joueur ! Je pense que pour ne pas se lasser, il vaudrait mieux faire une petite pause entre chaque partie pour ne pas avoir l’impression de lire encore et encore les mêmes péripéties.

Et pourtant, arrivée à l’histoire de Twig et aux mêmes évènements mais racontés un peu différemment, j’ai enfin commencé à mordre à l’hameçon et j’ai réellement commencé à apprécier l’histoire !

Les combats intérieurs de chacun et les leçons de sagesse enseignées par Rolabi sont inspirantes m’ont donné envie de me dépasser dans ma vie quotidienne et faire face à mes peurs et mes blocages. 

De plus, l’ambiance dans le pays (qu’on comprend être les Etats-Unis) avec un président plutôt dictateur qui maintient une partie du peuple dans une très grande précarité, donne envie d’en apprendre plus. Je trouve dommage que cet aspect n’a pas été plus développé car c’est vraiment intriguant !

Quatrième de couverture du tome 1 « Camp d’entraînement ».

Dans le deuxième tome, nous suivons uniquement Reggie, un joueur qui a été sélectionné par Rolabi pour jouer la saison mais qui ne parvient pas à marquer un seul panier. S’en suit alors un entrainement acharné et une remise en question profonde de ses objectifs et la raison pour laquelle le basket est aussi important dans sa vie.

Honnêtement, j’ai préféré ce tome qui est très court et pourtant je l’ai trouvé beaucoup plus fort. Reggie m’a beaucoup touché et j’ai suivi avec plaisir son évolution et sa quête personnelle. Je pense d’ailleurs que c’est mon joueur préféré avec Twig.

J’ai également apprécié l’approfondissement de l’univers dans lequel vivent les Badgers (pourquoi certaines personnes semblent être éliminées quand elles en savent trop ou parlent trop, pourquoi les Sagiciens et la magie sont chassés etc…) Pourtant, il me reste beaucoup de questions en suspens.

Quatrième de couverture du tome 2 « Première saison ».

Si un nouveau tome des Sagiciens devait sortir à l’avenir (uniquement écrit par Wesley King dans ce cas), je le lirai avec plaisir (en espérant qu’il ressemble plus au deuxième tome et qu’on découvre encore plus ce monde inquiétant).

En clair, de très beaux livres sur le basket, le dépassement de soi et sur le combat de chacun à affronter ses peurs, avec un soupçon de magie et un monde un peu inquiétant et hostile. Cependant, il faut s’accrocher car le premier tome est assez redondant, mais les messages délivrés en valent la peine !

Dos des deux romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens ».

« Ash House »

Auteur : Angharad Walker

Genre : fantastique – suspens

Date de parution : 03/03/2021

Maison d’édition : Casterman – Grand format

Nombre de pages : 328

Prix : 16€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Ash house ».

Me revoici avec la chronique d’un livre qui m’a laissée plus que perplexe ! Il s’agit du très étrange Ash House !

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « C’est le lieu de la dernière chance pour Sol. Ici, on peut l’aider. Ici, on peut le sauver. D’ailleurs les enfants l’accueillent très gentiment. Même si tout semble étrange. Même s’il n’y a aucun adulte. Quand arrive enfin le Docteur qui doit le soigner, Sol découvre un être chaleureux, magnétique. Mais pourquoi les autres enfants sont-ils soudain terrifiés ? »

Honnêtement, je n’arrive pas à dire si j’ai apprécié ma lecture (et même adoré) ou pas vraiment car je ne suis pas sûre d’avoir compris le dénouement final !

Pourtant, j’ai lu le livre en 3 jours (alors que j’étais au travail, ce qui me laissait moins de temps pour la lecture) car j’étais happée par l’histoire qui, alors qu’elle répondait à certaines questions, en ajoutait de nouvelles.

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est de découvrir l’univers de Ash house en même temps que Sol car j’étais aussi perdue que lui. De plus, j’ai trouvé le personnage sympathique et courageux, à vouloir comprendre ce qu’il se trame dans cet internat plus qu’étrange alors qu’aucun des autres enfants n’ose faire autre chose que le rôle qui lui a été attribué.

Mais le personnage que j’ai trouvé le plus touchant est celui de Dom (Freedom), tiraillé entre le respect des règles de la vie en communauté de la Ash house et l’envie d’aider Sol dans sa quête de vérité, quitte à se mettre les autres enfants à dos.

L’écriture qui alterne entre le point de vue de Sol et celui de Dom était très bien menée et donnait du peps au roman. On ne se mélange pas aves les deux protagonistes car le point de vue change à chaque chapitre (ce qui n’est pas plus mal car l’histoire est déjà difficile à comprendre).

J’ai également beaucoup apprécié l’ambiance glauque et inquiétante du livre, entre les enfants laissés pour compte et seuls dans la maison, les Shucks, des créatures effrayantes et dangereuses que seul le docteur contrôle, la maison faite de cendres et les nombreuses obligeances que doivent suivre les enfants.

Le docteur n’est pas en reste non plus et ajoute toujours plus d’angoisse et d’inquiétude ainsi qu’une touche malsaine lors de son arrivée à Ash house après un long moment d’absence.

Mais mais mais… Une fois arrivée à la fin du livre, je reste toujours aussi perplexe qu’au début! Bien que j’aie eu des réponses à certaines des questions qui me turlupinaient durant ma lecture, je ne pense pas vraiment avoir compris ce qu’étaient la Ash house et le docteur… Ce qui est assez frustrant car j’aurais aimé avoir le fin mot de l’histoire ! J’ai bien quelques idées et s’il s’agit de l’une d’entre elles, l’histoire se révèlerait vraiment excellente ! Mais comme il m’est impossible de définir la finalité et l’explication de l’histoire, je reste sur ma faim…

En bref, une lecture inquiétante avec un suspens incroyablement bien maitrisé mais qui ne donne pas vraiment de réponses concrètes une fois le roman terminé. Les personnages sont attachants et l’univers envoutant et inquiétant mais si vous appréciez d’avoir une fin claire et concise, je vous conseillerai de passer votre chemin car je doute que la qualité de l’histoire vous fasse oublier la frustration de ne pas avoir tout compris.

Quatrième de couverture de « Ash house » avec résumé.

« La maison au milieu de la mer Céruléenne »

Première de couverture de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Auteur : TJ Klune

Genre : Fantastique 

Date de parution : 01/07/2021

Maison d’édition : De Saxus

Nombre de pages : 473 pages

Prix : 18,90€ (prix Belgique)

Me voici avec la critique d’un livre feel good qui m’a permis de passer un moment super agréable avec de très beaux messages à la clé : « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

Ne sachant pas à quoi m’attendre, j’ai avant tout craqué pour la couverture super jolie et colorée.

Avant de donner mon avis, voici le résumé : « Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.

Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.

Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.

À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur ».

Alors que dire mis à part que cette lecture est un doudou ultra réconfortant ! Linus et les habitants de l’île sont tous adorables. J’ai particulièrement apprécié notre héros qui avait plutôt tout d’un anti-héros au début du roman : morne, se laissant marcher sur les pieds et n’osant pas se rebeller malgré l’inhumanité du ministère de la jeunesse magique et l’antipathie de son entourage. Pourtant, au fur et à mesure de l’histoire, il va sortir de sa zone de confort et se rendre compte qu’il faut avant tout se laisser guider par son cœur et son sens des valeurs. 

J’ai également adoré les personnages de Lucy, l’antéchrist aux rêves remplis d’araignées monstrueuses et de Talia, la gnome de jardin qui veut toujours tuer et enterrer les gens afin de pouvoir se servir de sa pelle adorée. Tous les deux m’ont beaucoup fait rire avec leur manière de voir le monde et leurs réflexions.

J’ai été très touchée par Sal, un enfant traumatisé par ses nombreux transferts d’orphelinats en orphelinats et par les mauvais traitements qu’il a reçu dans certains.

En fait, j’ai apprécié tous les personnages vivant sur l’île ! Chacun a sa particularité, son histoire et ses rêves (et son humour, cela va sans dire) !

C’est d’ailleurs un des points extrêmement important de ce livre : j’ai beaucoup ri (alors que c’est quelque chose qui ne m’arrive que rarement) ! L’humour et l’innocence des enfants sont absolument adorables et permettent d’aborder certaines thématiques avec le sourire.

Le cadre de l’histoire est également très beau ! J’aurais aimé que l’île et la maison existent réellement pour m’y rendre en vacances et savourer la quiétude et l’ambiance chaleureuse qui y règnent.

Ce livre est en fin de compte une ode à la tolérance, au respect de toutes les différences. Il lutte contre les discriminations et notre société moderne qui broie les personnes qui n’entrent pas dans le moule de la performance tant attendue et qui n’ont pas une obéissance aveugle à leurs supérieurs (que ce soit dans le cadre du travail ou des politiques). 

J’ai bien aimé le parallèle avec notre société ultra libérale qui promeut le travail et l’obéissance au système, tout en niant les besoins fondamentaux de l’être humain. A force de vivre toujours à cent à l’heure et en se conformant aux exigences parfois farfelues de notre société, on en oublie de nous écouter et de faire ce dont nous avons besoin et envie. Linus en est le parfait exemple: il vivait une vie qui ne lui correspondait pas du tout juste pour entrer dans le moule que la société demandait et imposait.

Le seul petit bémol que je trouve à ce roman, c’est que les thèmes abordés ne sont pas assez poussés et nuancés, et sont parfois dits sans trop de subtilité. Cependant, il s’agit de littérature jeunesse et je comprends bien que l’on ne pouvait pas aller beaucoup plus en profondeur dans les thèmes (comme l’homosexualité par exemple). 

En clair, il s’agit d’une lecture drôle, avec des personnages plus qu’attachants et de très beaux messages, parfois dits un peu simplement, mais tellement réconfortants ! Si vous n’avez pas le moral, je ne peux que vous conseiller ce livre pour vous sentir tout de suite mieux !

Quatrième de couverture et synopsis de « La maison au milieu de la mer Céruléenne ».

« Locke & key tome 1 – Bienvenue à Lovecraft et tome 2 – Casse-tête »

Auteur : Joe Hill

Dessinateur : Gabriel Rodriguez

Genre : Fantastique

Date de parution : 23/05/2018 et 20/06/2018

Maison d’édition : Hi Comics

Nombre de pages : 168 pages

Prix : 18,50€ (prix Belgique)

Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter une chronique sur des comics. Il s’agit des deux premiers tomes du Comics « Locke & key », qui a été adapté en série sur Netflix.

En règle générale, je ne suis pas friande des comics, je préfère soit une B.D. classique ou alors des mangas (et encore, je suis assez difficile dans mes choix).

Mais ayant énormément apprécié la série, je me suis lancée sans trop de crainte dans les deux premiers tomes de la série. Et je peux dire que je n’ai pas été déçue ! De plus, j’ai découvert qu’il a été imaginé et écrit par Joe Hill, ce qui m’a confortée dans ma décision de me lancer dans cette lecture.

Voici les résumés des deux volumes :

« Keyhouse : un étrange manoir de la Nouvelle Angleterre. Un manoir hanté, dont les portes peuvent transformer ceux qui osent les franchir… Après le meurtre brutal de leur père, Tyler, Bode et Kinsey découvrent leur nouvelle demeure, croyant y trouver le refuge dont ils ont besoin pour panser leurs plaies. Mais une ténébreuse créature les y attend pour ouvrir la plus terrifiante de toutes les portes… »

« Et si surmonter ses peurs était aussi simple que de tourner une clé dans une serrure? Après le drame qui a frappé leur famille, Kinsey et Tyler Locke cherchent du réconfort auprès de Dodge, leur nouvel ami. Mais ils sont loin d’imaginer les noirs secrets de son cœur. Pendant ce temps, leur petit frère Bode met la main sur une clé au pouvoir insoupçonnable. Un pouvoir qui pourrait bien leur coûter la vie. »

Ces deux tomes reprennent l’intrigue de la saison 1, avec bien évidemment quelques changements par rapport à l’adaptation télévisée.

Bien que je connaisse l’histoire, j’ai fortement apprécié ma lecture et j’ai dévoré les deux volumes.

Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécie la manière dont le récit est raconté. Je l’ai trouvé bien complet alors qu’il s’agit d’un Comics. 

Je n’ai par contre pas particulièrement été charmée par les dessins mais je m’y suis rapidement habituée, finissant par les apprécier.

Les personnages sont semblables à la manière dont ils sont présentés dans la série et j’apprécie toujours autant Bode, qui est espiègle et un peu naïf.

Bien que connaissant déjà l’histoire avant de la lire, j’aime beaucoup le concept des clés qui ont chacune un pouvoir particulier et que seuls les enfants s’en rappellent. 

Le manoir et ses alentours donnent une atmosphère mystérieuse au récit, ce qui m’a beaucoup plu.

Enfin, il me tarde d’en apprendre plus sur Dodge, l’écho. C’est un méchant assez typique mais certaines zones d’ombres sur son passé ne permettent pas de le cerner réellement.

Je lirai la suite avec plaisir, mais cette fois-ci j’aimerais lire en premier le comics avant de regarder la saison 2 qui sortira à la fin du mois d’octobre.

En bref, une lecture sans trop de surprise mais très plaisante, qui m’a permis de mieux apprécier les comics. Qui sait ? J’en lirai peut-être d’autres sans avoir eu besoin de voir une adaptation télévisée au préalable ?

« Les voleurs de curiosités »

Auteur : Jess Kid

Genre : Fantastique – Policier – Historique

Date de parution : 11/02/2021

Maison d’édition : Les presses de la cité

Nombre de pages : 480 pages

Prix : 22€ (prix Belgique)

Première de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

Me voici avec la chronique d’un livre vraiment particulier mais que j’ai largement apprécié : Les voleurs de curiosités.

Avant de donner mon avis, voici le résumé présent sur la quatrième de couverture : « Londres, 1863. Bridie Devine, détective spécialisée dans les affaires délicates, s’attaque au cas le plus insolite de toute sa carrière. Christabel Berwick, l’héritière d’un baronnet, a été kidnappée. 

Mais la fillette n’est pas une enfant ordinaire. Son existence a été cachée aux yeux de tous et ses étranges talents semblent autant effrayer son entourage qu’ils attirent l’attention des collectionneurs de curiosités. Aidée dans sa quête par le fantôme tatoué d’un boxeur mélancolique, Bridie suit pas à pas les traces laissées par les ravisseurs, replongeant malgré elle dans un passé qu’elle a tenté d’oublier.

Résurrectionnistes, saltimbanques mercenaires, créature aquatique légendaire : autant de personnages qui hantent les pages de ce roman où le spectacle est roi, et qui fait la part belle à une enquête digne des plus grandes énigmes policières. »

Autant dire que le résumé ainsi que la magnifique couverture m’ont largement donnés envie de lire cette histoire !

En premier lieu, j’adore les récits se déroulant dans les années 1800 (en particulier au Royaume-Uni). Il m’en a donc fallu peu pour que je tombe sous le charme du cadre de l’histoire.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Bridie, une jeune veuve qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à bafouer les règles que doivent adopter les femmes de cette époque. Elle est intelligente, intègre et a un passé difficile que l’on découvre au fil du récit.

J’ai également apprécié toute les légendes concernant la jeune Christabel, une créature que l’on rencontre très peu dans les histoires fantastiques.

Les personnages en général étaient très bien construits et on pouvait facilement les apprécier, les détester ou s’en méfier.

L’enquête était vraiment prenante et il me tardait que les pièces du puzzle se mettent en place. En effet, tous les personnages du roman ont des liens entre eux.  Il m’a donc fallu assembler les éléments passés et présents afin de bien comprendre l’affaire. 

C’est d’ailleurs un des points brillant de ce roman : les liens qu’entretiennent tous les protagonistes et la façon dont ils nous sont présentés au fil des pages.

Par contre, le fait d’avoir des sauts fréquents dans le passé et le passage d’un personnage à l’autre dans le présent n’étaient pas toujours faciles à suivre. Il m’a fallu une centaine de pages avant de bien appréhender la structure du récit et de profiter pleinement de l’enquête. 

De plus, les descriptions sont assez lourdes et empêchent une lecture beaucoup plus fluide de l’histoire (au moins je pouvais me représenter parfaitement chaque personnage grâce à cela).

Enfin, je m’attendais à avoir le côté fantastique beaucoup plus présent, alors que c’est avant tout l’enquête policière qui prend le dessus dans cette histoire. J’aurais aimé que les créatures fantastiques et les légendes soient beaucoup plus mises en avant mais ce n’est ici qu’une question de goût.

La petite déception que je retire de ma lecture, c’est que je ne suis pas sûre d’avoir compris qui était le fantôme qui accompagnait Bridie, alors que c’était l’une des questions récurrentes du roman.

Malgré les petits points négatifs, je lirai volontiers de nouvelles enquêtes de Bridie s’il devait en paraître des nouvelles un jour.

En clair, une enquête policière mêlant le fantastique prenante, des liens entre les personnages menés avec brio et des personnages adorables. Cependant, des descriptions trop lourdes et un temps d’adaptations aux sauts dans le temps et de personnages font que l’histoire ne fût pas un coup de cœur.

Quatrième de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

« Vampyria – La Cour des Miracles »

Auteur : Victor Dixen

Genre : Fantastique – Uchronie

Date de parution : 17/06/2021

Maison d’édition : Robert Laffont – collection R 

Nombre de pages : 528 pages

Prix : 17€ (prix Belgique)

Première de couverture de « Vampyria – La Cour des Miracles ».

Me voici avec une chronique sur la suite des aventures de Jeanne Froidelac/Diane De Gastefriche : « Vampyria – La Cour des Miracles ».

Avant de commencer, voici le synopsis :  » À la Cour des Miracles, les rêves les plus merveilleux prennent vie… les cauchemars les plus effroyables aussi.  » 

Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche a la faveur de Louis XIV l’Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l’Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète œuvrant au démantèlement de l’empire du Roy des Ténèbres.

Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d’abominations. Louis charge ses meilleures lames de capturer cette rivale insaisissable et de s’approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que le Roy des Ténèbres la capture ? »

Après avoir énormément apprécié le premier tome de Vampyria, je me suis lancée avec enthousiasme dans ce second opus et je peux dire que je n’ai pas été déçue car il a frôlé le coup de cœur !

Tout d’abord,  j’adore vraiment l’ambiance de ce Paris resté pratiquement identique à celui des débuts des années 1700, avec certaines touches de modernité qui nous font comprendre qu’il s’agit d’une uchronie et que cela se passe dans les années 2000.

J’ai également apprécié la découverte de la ville de Paris sous l’égide des vampyres, avec ses quartiers douteux et pauvres où Jeanne et ses comparses doivent mener l’enquête par ordre du Roy.

Mais ce qui m’a le plus plu, c’est l’évolution de Jeanne : alors que dans le premier tome elle ne jurait que par sa vengeance, quitte à blesser et trahir tout le monde sur son passage, elle prend en maturité et réfléchit beaucoup plus à ses actes, afin de servir la Fronde et le bien de l’humanité avant tout.

J’ai également aimé découvrir le passé d’Hélénaïs. Même si elle est toujours insupportable par moments, on comprends mieux d’où vient son attitude et j’ai ressenti de la compassion pour elle.

Nous en apprenons plus sur certains vampires et sur la Cour d’Angleterre, où les humains peuvent facilement se faire transmuter grâce à Sterling Raindust, qui intrigue par sa vision non-conformiste pour un buveur de sang.

J’ai retrouvé avec plaisir des personnages attachants comme Naoko, l’amie de Jeanne et Orféo.

L’enquête afin de découvrir la Cour des Miracles et la vampyre qui est à sa tête était prenante. J’ai vraiment aimé découvrir cette facette sombre de la ville de Paris ainsi que le but et la raison d’être de cette Cour.

Et puis… Le livre contient une magnifique carte de la ville de Paris (et j’adooore les cartes!)

Enfin, le livre se termine avec encore plus de questions qui me donnent envie de dévorer la suite dès sa sortie… Je l’attends donc de pied ferme ! 

En bref, une lecture qui entre dans mes préférées de l’année 2021 ! J’adore vraiment l’ambiance et l’intrigue de la série Vampyria et il me tarde de découvrir la suite.

Quatrième de couverture de « Vampyria – La Cour des Miracles ».

« La neuvième maison »

Auteur : Leigh Bardugo

Genre : Fantastique – thriller

Date de parution : 27/08/2020

Maison d’édition : De Saxus

Nombre de pages : 524 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture du livre « la neuvième maison ».

Me voici avec la chronique d’un livre assez particulier qui m’a fait passer de : « Je ne comprends rien j’ai envie d’arrêter ! » à « En fait c’était trop bien je me réjouis de lire la suite ! » Il s’agit de « La neuvième maison » de Leigh Bardugo.

Voici un petit synopsis avant de vous donner mon avis plus détaillé :

« Alex  » Galaxy  » Stern a vécu une adolescence chaotique. Élevée à Los Angeles par une mère hippie, elle a abandonné l’école très jeune pour se retrouver dans un monde sombre, violent et sans avenir. 

À 20 ans, elle est la seule survivante d’un horrible massacre inexpliqué, et c’est sur son lit d’hôpital qu’elle se voit offrir une seconde chance : rejoindre la prestigieuse université Yale en intégrant la maison Léthé. Cette entité, appelée La Neuvième Maison, surveille les huit sociétés secrètes de Yale ; ces dernières forment les futurs décideurs ainsi que les personnes influentes et pratiquent la magie sous différentes formes, bien souvent sinistres et dangereuses. 

Alex a été choisie, car elle possède un pouvoir rare et mystérieux : elle peut voir les fantômes. Alors que son mentor a disparu, elle va devoir enquêter sur le meurtre d’une jeune fille. Ce qu’elle va découvrir va bien au-delà de l’horreur… »

Quand j’ai décidé de me lancer dans ce roman, j’ai tout de suite été attirée par le côté universitaire et sociétés secrètes, mêlant personnes d’influence et magie. De plus, l’avis de Stephen King en 4ème de couverture m’a confortée dans mon choix.

Et pourtant… J’ai failli abandonner ma lecture durant le premier tiers du roman ! Je trouvais l’histoire très confuse, avec une chronologie spéciale qu’il a fallu le temps que j’apprivoise et un manque d’informations tout en étant submergée par trop d’informations sur l’univers des maisons et du Léthé (ou c’est peut-être le trop plein d’infos qui a fait que j’avais du mal à saisir l’histoire).

De plus, je n’arrivais pas à m’attacher au personnage d’Alex/Galaxy car on ne parlait pas beaucoup de son histoire personnelle.

Et pourtant… Après avoir persévéré, les pièces du puzzle se sont mises doucement en place et c’est à partir de ce moment-là que j’ai accroché et que je n’ai plus réussi à lâcher le livre ! L’univers fantastique imaginé par l’auteure devient clair et il est devenu facile pour moi de m’y projeter. Il en va de même pour la trame du livre qui au final est cohérente mais demandait un temps d’adaptation.

Le personnage d’Alex est aussi devenu plus attachant et les bribes de son passé nous permettent de comprendre pourquoi elle fût choisie par le Léthé alors que rien en apparence l’y prédestinait. C’est une jeune femme blessée par la vie, avec ses doutes, mais qui pourtant ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui ne rentrera pas dans le moule que Yale voudrait lui imposer. Elle est tenace et se bat pour ce qui est juste, quitte à se mettre en danger. 

J’ai également beaucoup apprécié Darlington, même si je n’en ai eu qu’un aperçu dans les flash-back du livre. Dawes aussi est devenu un personnage hyper attachant, avec sa douceur et sa façon de prendre soin des autres.

J’ai également adoré la mythologie créée par l’auteur autour des maisons du voile, leurs rôles et ce que cela représente dans le monde réel ! Imaginer que des ventes d’album soit boostée par des cérémonies magiques est très original. 

J’ai aussi beaucoup apprécié le développement qu’a pris l’histoire autour du don d’Alex de voir les fantômes et par la suite de pouvoir entrer en contact avec eux. 

L’enquête, une fois lancée, était également prenante ! Bien que j’aie deviné de manière globale qui était impliqué dans le meurtre, le dernier retournement de situation m’a scotchée et je ne m’y attendais vraiment pas !

En clair, il s’agit d’un super roman mais qui se mérite ! Après avoir dépassé la confusion du premier tiers du roman, l’enquête et l’univers magique vont vous happer et vous ne verrez pas défiler les pages !

Il me tarde de lire la suite afin de découvrir ce qu’il va arriver à Alex et les autres !