Auteur: Leigh Bardugo

Genre : Fantasy 

Date de parution : 02/01/2020, 24/06/2020 et 25/11/2020

Maison d’édition : Le livre de poche jeunesse

Nombre de pages : 352, 448 et 400

Prix : 8,25€ (prix Belgique)

Trilogie Grisha: t1 les orphelins du royaume – t2 le dragon de glace – t3 l’oiseau de feu

Bonjour à tous, me voici avec la chronique d’une trilogie super connue mais que j’ai découverte il n’y a pas longtemps, il s’agit de la saga Grisha.

Pour tout dire, je ne m’y étais pas vraiment intéressée avant la sortie de la série Netflix. Et comme d’habitude, je préfère lire les romans avant pour ne pas avoir une image imposée des personnages et des lieux. C’est donc chose faite avec cette trilogie sympa et efficace, mais qui manque un peu de complexité et d’approfondissement de l’univers.

Résumé du tome 1 « Les orphelins du royaume » :

« OMBRE. GUERRE. CHAOS. Un royaume envahi par les ténèbres. Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal. Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold. Parmi eux : Alina Starkov. ESPOIR. DESTINÉE. RENOUVEAU. L’avenir de tous repose sur les épaules d’une orpheline qui ignore tout de son pouvoir. L’Invocatrice de lumière. »

Ce premier tome était une chouette surprise mais, pour être honnête, il s’agit d’un roman fantasy très « basique ».

En effet, une orpheline que personne ne remarque qui devient l’élue pour sauver son monde mais qui doit tout apprendre avant d’y parvenir, c’est du vu et revu.

Hormis cela, j’ai particulièrement bien aimé l’univers qui évoque la Russie impériale ainsi que l’idée de départ avec le Fold qui sépare le pays en deux et entraîne des difficultés de défense.

Les personnages d’Alina et de Mal étaient attachants, bien qu’un peu convenus et clichés. On s’intéresse réellement au sort d’Alina après la découverte de son pouvoir et son transfert au Little Palace. J’ai également apprécié Genya, car elle se démarque des autres Grisha.

L’idée des Grisha qui maitrisent les éléments m’a également séduite. Chacun apporte ses pouvoirs pour aider le royaume à lutter contre le Fold et ses créatures ainsi que sur les envahisseurs extérieurs.

J’ai bien aimé tout le folklore et l’histoire imaginée de Ravka et des pays alentours mais je trouvais qu’ils n’étaient pas assez exploités, du moins dans ce premier tome.

Car c’est une des choses qui m’a un peu déçue à la lecture de ce roman.  Je trouve que l’histoire est un peu expédiée et l’univers trop peu exploité par rapport à la partie au Little Palace et sur les états d’âmes d’Alina envers Mal et le Darkling.

Ce qui m’a également un peu dérangée, c’est le manque de finesse et de surprise. En effet, il n’était pas compliqué de deviner qui est le méchant de l’histoire car c’est aussi clair que le nez au milieu du visage.

Malgré tout, il s’agit d’un roman de fantasy ado efficace, avec un univers intéressant et des personnages principaux plutôt attachants, ce qui m’a donné envie de continuer ma lecture.

Résume du tome 2 « Le dragon de glace » :

« Un pays déchiré par la guerre civile. Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs. Un corsaire flamboyant et mystérieux. Un soldat renégat, en proie aux doutes ; une menace grandissante. Un danger imminent. Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière. »

J’ai nettement préféré ce tome au premier car il y a beaucoup plus d’action du fait de la quête qu’ont entrepris Alina et Mal afin de rechercher les amplificateurs.

J’ai également beaucoup apprécié l’apparition d’un nouveau personnage, le mystérieux corsaire Sturmhond ! C’est un de mes chouchous de la saga ! Il est drôle, charmeur mais également très doué pour le combat et la stratégie.

Le fait d’en apprendre plus sur les légendes « Ravkaïenne » m’a également plu car c’est après tout un des éléments centraux de la saga.

Par contre, les petits jeux de « je t’aime moi non plus » d’Alina et Mal m’ont énervés. De plus, je trouve que le couple ne matche pas vraiment et j’ai du mal à accrocher à leur romance, ce qui est dommage.

J’ai également regretté l’absence du Darkling durant une grande partie du roman car c’est un des personnages charismatiques du livre qui donne un peu plus de saveur à cette histoire.

La fin m’a par contre assez surprise et donné envie d’enchaîner sur le dernier tome.

Résumé du tome 3 : « l’oiseau de feu ».

« Imposture. Manipulation. Traque.
Un royaume au bord du chaos. Un tyran sur un trône d’ombre. Une sainte sans pouvoirs. Sans alliés. Sans armée. Le combat final de la lumière contre les ténèbres.
Loyauté. Amour. Renaissance.
Le salut de Ravka mérite-t-il tous les sacrifices ? Seule l’Invocatrice de lumière en décidera. »

Ce tome, qui clôture la trilogie Grisha, est sur la même lignée que le deuxième, avec beaucoup plus d’actions et des révélations sur Alina, Mal et le Darkling.

Il y a pas mal d’action (et beaucoup de morts) ce qui fait que ce tome ne semble pas tirer en longueur comme ce fût le cas du premier roman.

La fin est satisfaisante bien qu’assez convenue. L’élue qui semble sur le point de perdre face au grand méchant mais qui s’en sort au dernier moment, c’est du vu et revu. De même que le rôle de Mal, qui était assez prévisible.

Par contre j’ai bien aimé les personnages secondaires comme Genya, Sturmhond (mon chouchou) et Zoya.

Je trouve, en refermant le dernier roman, qu’il clôt bien cette trilogie. En effet, tout n’est pas rose et il faut reconstruire et réunir Ravka. J’ai également bien aimé la fin pour Alina, qui a enfin la vie qu’elle mérite.

En clair, cette trilogie Grisha est pas mal du tout mais trop convenue et basique. On sent bien qu’il s’agit d’une histoire pour adolescents et donc les personnages sont assez caricaturaux et l’intrigue fort linéaire et simpliste. 

Cependant,  l’univers est très intéressant et change des mondes fantasy habituels en s’inspirant de la Russie impériale. 

De même, j’ai beaucoup aimé les différentes castes de Grisha ainsi que  la mythologie Ravkaïenne même si j’aurais préféré que ce soit plus développé par rapport à d’autres aspects du roman (je pense notamment à la romance qui est par moment assez gonflante, il faut bien le dire).

J’ai donc refermé cette trilogie assez satisfaite et avec l’envie de découvrir la duologie six of crows, dans le même univers et qui est plus mature (et que j’ai préférée, mais ce sera le sujet d’une autre chronique).

premières de couverture de la trilogie Grisha

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