« The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens : tome 1 – camp d’entrainement et tome 2 – première saison»

Auteurs : Kobe Bryant et Wesley King

Genres : fantastique – sport – quête personnelle

Dates de parution : 04/03/2021 et 17/06/2021

Maison d’édition : Michel Lafon

Nombre de pages : 574 et 218 pages

Prix : 18,95€ et 16,95€ (prix Belgique)

Premières de couverture des romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens »

Bonjour à tous ! Me voici avec la chronique de deux romans imaginés et co-écrits par le regretté Kobe Bryant : The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens.

Le 26 janvier, cela fait déjà deux ans que le prodigieux basketteur et sa fille, Gianna, nous ont quittés à la suite d’un accident d’hélicoptère. Je tenais donc à vous partager un autre talent qu’avait ce joueur de renom : inventer des histoires !

Avant de vous parler de ces deux romans, voici les résumés : 

« Camp d’entrainement – Un mystérieux coach. Cinq perspectives. Une seule équipe.

La magie est la seule chose qui pourrait encore sauver les Badgers.
L’équipe du quartier pauvre de Dren est la plus mauvaise de la ligue : personne ne s’attend plus à la voir briller en championnat. Mais un nouveau coach, Rolabi Sagicien, fait son apparition lors du camp d’entraînement qui précède la saison, et les joueurs se retrouvent en proie à d’étranges visions qui remettent en question tout ce qu’ils pensaient savoir sur le basket… et les confrontent à leurs secrets les plus intimes.
Pour survivre à une telle préparation, les Badgers devront prendre des risques inimaginables, apprendre à faire confiance à leurs coéquipiers et affronter leurs plus grandes peurs. »

« Première saison – Réussir, ce n’est pas forcément gagner, mais progresser 

Reggie n’a jamais eu l’impression d’être destiné à faire de grandes choses. Il rêve jour et nuit d’être un joueur de basket émérite, mais la vérité,
c’est qu’il se contente de chauffer le banc des Badgers,
la plus mauvaise équipe de la ligue.
Pour progresser, Reggie est prêt à tous les efforts et tous les sacrifices… mais le gymnase lui-même semble s’opposer à sa réussite. Avant de devenir un joueur brillant, le jeune garçon devra survivre à un entraînement sans pitié, mais plein de magie. »

Étant une assez grande fan de basketball (même si je n’en ai jamais joué en club ni pris des cours), il me tardait de découvrir l’univers imaginé par Kobe Bryant et je peux dire que le début a été laborieux mais que cela en valait vraiment la peine !

Tout d’abord, les livres sont vraiment sublimes ! Avec leurs couvertures rigides, les couleurs puissantes, les dorures et les reliefs, ces romans sont un vrai plaisir pour les yeux (et également au toucher). 

Parlons maintenant du contenu. Dans le premier tome, nous découvrons l’équipe des Badgers (des blaireaux) qui est dernière du championnat et dont les membres sont là pour différentes raisons (mais la pauvreté et l’ambition de devenir riches grâce au basketball est la motivation d’un grand nombre d’entre eux). Le roman va se centrer sur 5 joueurs en particulier : Rain, le capitaine attitré de l’équipe, Twig, un garçon maigre comme une brindille et mis à part par ses coéquipiers car il vient du quartier aisé de la ville, Cash et les frères Peno et Lab.

Ils vont devoir, grâce à leur entrainement très spécial, se confronter à leurs peurs et leurs secrets et les vaincre pour en sortir meilleurs et grandis.

Honnêtement, j’ai eu un peu du mal à m’accrocher au début car le récit est très très dense ! J’avais l’impression de ne pas avancer dans l’histoire. De plus, le premier joueur que nous suivons, Rain, n’était pas le plus agréable et le plus sympathique à mes yeux. Et enfin, l’histoire et les évènements vont être relus 5 fois mais avec le point de vue de chaque joueur ! Je pense que pour ne pas se lasser, il vaudrait mieux faire une petite pause entre chaque partie pour ne pas avoir l’impression de lire encore et encore les mêmes péripéties.

Et pourtant, arrivée à l’histoire de Twig et aux mêmes évènements mais racontés un peu différemment, j’ai enfin commencé à mordre à l’hameçon et j’ai réellement commencé à apprécier l’histoire !

Les combats intérieurs de chacun et les leçons de sagesse enseignées par Rolabi sont inspirantes m’ont donné envie de me dépasser dans ma vie quotidienne et faire face à mes peurs et mes blocages. 

De plus, l’ambiance dans le pays (qu’on comprend être les Etats-Unis) avec un président plutôt dictateur qui maintient une partie du peuple dans une très grande précarité, donne envie d’en apprendre plus. Je trouve dommage que cet aspect n’a pas été plus développé car c’est vraiment intriguant !

Quatrième de couverture du tome 1 « Camp d’entraînement ».

Dans le deuxième tome, nous suivons uniquement Reggie, un joueur qui a été sélectionné par Rolabi pour jouer la saison mais qui ne parvient pas à marquer un seul panier. S’en suit alors un entrainement acharné et une remise en question profonde de ses objectifs et la raison pour laquelle le basket est aussi important dans sa vie.

Honnêtement, j’ai préféré ce tome qui est très court et pourtant je l’ai trouvé beaucoup plus fort. Reggie m’a beaucoup touché et j’ai suivi avec plaisir son évolution et sa quête personnelle. Je pense d’ailleurs que c’est mon joueur préféré avec Twig.

J’ai également apprécié l’approfondissement de l’univers dans lequel vivent les Badgers (pourquoi certaines personnes semblent être éliminées quand elles en savent trop ou parlent trop, pourquoi les Sagiciens et la magie sont chassés etc…) Pourtant, il me reste beaucoup de questions en suspens.

Quatrième de couverture du tome 2 « Première saison ».

Si un nouveau tome des Sagiciens devait sortir à l’avenir (uniquement écrit par Wesley King dans ce cas), je le lirai avec plaisir (en espérant qu’il ressemble plus au deuxième tome et qu’on découvre encore plus ce monde inquiétant).

En clair, de très beaux livres sur le basket, le dépassement de soi et sur le combat de chacun à affronter ses peurs, avec un soupçon de magie et un monde un peu inquiétant et hostile. Cependant, il faut s’accrocher car le premier tome est assez redondant, mais les messages délivrés en valent la peine !

Dos des deux romans « The Wizenard series – Les chroniques des Sagiciens ».

« Dragons et mécanismes»

Auteur : Adrien Tomas

Genre : Fantasy – Steampunk 

Date de parution : 24/02/2021

Maison d’édition : Rageot

Nombre de pages : 640 pages

Prix : 18,70€

Première de couverture de « Dragons et mécanismes »

Bonjour à tous ! Me revoici avec la chronique du roman d’un auteur que j’apprécie de plus en plus : « Dragons et mécanismes » d’Adrien Tomas!

Après avoir été emballée par l’univers d’engrenages et sortilèges, je me suis lancée dans la lecture de cette brique qui se trouve être dans le même univers que le roman précédent. Rassurez-vous, si vous voulez lire dragons et mécanismes, vous n’aurez pas besoin d’avoir lu engrenages et sortilèges au préalable car les histoires sont indépendantes l’une de l’autre (bien qu’il y ait des références et des clins d’œil à la première histoire).

Avant de vous donner mon avis sur ce roman voici un petit résumé :

« Dague est voleur et espion. Il vit de cambriolages et de petits larcins. Alors qu’il est en mission de surveillance, il assiste à l’agression de Mira, une étrangère qui a fui son pays suite à un coup d’Etat. L’adolescente est archiduchesse, poursuivie par un tyran qui veut l’épouser et s’accaparer ses talents car elle fait partie des mécanomages, des sorciers capables de combiner leurs pouvoirs à de savants montages d’ingénierie mécanique. En sauvant Mira, Dague est blessé, et les deux jeunes gens sont d’abord contraints de se cacher. Mais l’aristocrate est déterminée. Pour échapper à son ennemi et – accessoirement – tenter de récupérer le trône d’Asthénocle auquel elle peut prétendre, elle est résolue à s’enfoncer au cœur de la jungle. Un territoire hostile, quasi inexploré, et peuplé de dragons sanguinaires. »

Alors que je pensais avoir adoré engrenages et sortilèges, je me suis pris une plus grande claque encore à la lecture de dragons et mécanismes !

Le personnage de Dague est vraiment très attachant, drôle et plein de ressources. Quant au personnage de Mira, j’ai eu un peu plus de mal à m’y attacher mais son petit côté antisocial et son génie mécanique ont fini par me séduire (j’ai parfois eu l’image de Sheldon Cooper en tête lors de la lecture des passages sur Mira). Les deux personnages sont aux antipodes l’un de l’autre et pourtant formeront un duo plus qu’efficace.

L’univers de la Xamorée est vraiment très riche et donne envie de s’y plonger réellement (dommage que ce monde n’existe pas en vrai). J’ai imaginé tout au long de ma lecture un monde rempli de couleurs, d’odeurs et de textures différentes et envoutantes. 

C’est d’ailleurs un des plus gros points fort du roman. L’univers et la mythologie du monde imaginé par Adrien Tomas sont vraiment très recherchés et pourtant il est très facile de le comprendre et de s’y immerger.

La quête des deux héros est très prenante et le roman ne manque pas d’action, ce qui fait que les plus de 600 pages sont dévorées très rapidement. 

J’apprécie énormément l’écriture fluide d’Adrien Tomas qui est à la fois recherchée, facile à suivre et qui pourtant ne manque pas d’humour et de péripéties. Les descriptions sont complètes et il est facile de s’imaginer l’environnement dans lequel évoluent les personnages sans pour autant que cela ne vienne alourdir la lecture. 

Les méchants de l’histoire sont également bien construits et donnent encore plus envie de voir Mira et Dague réussir à contrecarrer leurs plans.

Mais mon coup de cœur va sans hésitation au petit dragon Cuthbert ! Il a apporté la touche humoristique rafraichissante durant une grande partie du roman. 

J’ai également beaucoup apprécié le final avec la rencontre des deux héros du roman d’engrenages et sortilèges. C’était la petite touche idéale pour lier les deux romans sans pour autant avoir eu besoin de lire les deux pour comprendre l’histoire.

En clair, dragons et mécanismes est un petit coup de cœur ! L’univers imaginé par Adrien Tomas est absolument fabuleux et j’espère que d’autres livres en lien avec ce monde verront encore le jour ! Si c’est le cas, j’espère retrouver notre petit Cuthbert car c’est vraiment le personnage que j’ai le plus aimé dans cette petite merveille qu’est dragons et mécanismes.

Quatrième de couverture de « Dragons et mécanismes » avec le résumé.

« Engrenages et sortilèges »

Auteur : Adrien Tomas

Genre : Fantastique – Steampunk 

Date de parution : 23/01/2019

Maison d’édition : Rageot

Nombre de pages : 480 pages

Prix : 18,35€ (prix Belgique)

Première de couverture du roman « Engrenages et sortilèges ». Comme vous pouvez le voir, il y a un bel effet cuivré/métallisé sur la couverture.

Me voici avec la critique d’une histoire que j’ai énormément appréciée.

Toujours à la recherche de nouvelles lectures, je me suis lancée dans ce roman sans vraiment savoir à quoi m’attendre. En effet, je ne connaissais pas ce jeune écrivain français et j’ai rarement lu des livres publiés chez Rageot (en fait, je n’avais lu que l’ordinatueur pour l’école quand j’étais en primaire).

J’ai donc comme souvent été attirée par la couverture. Étant une grande fan de fantastique et adorant l’univers steampunk, j’ai donc commencé la lecture de ce livre avec un bon apriori et je n’ai pas été déçue.

Nous faisons la connaissance de Grise (Grisella), une apprentie mécanicienne à l’Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Cette apprentie mécanicienne est la fille du grand Elenzo Oolonga, ingénieur d’état à la cour et est la plus douée de son année. Pour cause : elle est très studieuse et ne se mêle pas aux autres étudiants, préférant les rayonnages de la bibliothèque. 

Dans cette école se côtoient donc les apprentis mécaniciens, peu considérés et les apprentis ésotériciens, un peu considérés comme l’élite, qui n’hésitent jamais à rabaisser la première catégorie d’étudiants.

Nous faisons également la connaissance de Cyrus, un apprenti ésotéricien, fils de la baronne Abylabe, première générale des armées de l’Empire. Il est assez doué pour la magie en général sauf pour la création des éléments, pourtant une des magies les plus simples et basiques enseignée à l’Académie. Il est également accompagné de son fidèle familier, Quint, un gros chat parlant.

Tout semblait opposer ces deux étudiants jusqu’à une nuit où Grise surprit des kidnappeurs au sein de l’école qui étaient venus l’enlever elle ainsi que Cyrus. Elle réussit donc à fuir les malfaiteurs avec Cyrus et ils se retrouvèrent condamnés à devoir se cacher dans la ville en dissimulant leur identité. Après avoir été découverts une seconde fois, ils doivent se cacher dans les Rets, quartier mal famé de Celumbre, gouverné par l’Arachnide, la plus grande voleuse de tous les temps. S’ils veulent être protégés par l’Arachnide et ses sbires, Grise et Cyrus doivent cambrioler l’Académie. 

À travers leur initiation par les criminels des Rets, ils découvriront qu’une révolte gronde et que les ennemis ne sont pas ceux qu’ils croyaient être.

Comme je l’ai dit auparavant, j’ai vraiment apprécié ce livre, et ce pour plusieurs raisons :

– L’univers mélangeant la magie, la mécanique, la vie à l’école et la vie de criminels. Je retrouve au début de l’histoire les codes des romans anglais parlant de collèges avec des clans/maisons/groupes différents (un peu comme dans Harry Potter) puis cela bascule pour passer dans un univers plus sombre, avec des criminels, des complots, des meurtres, une révolution, un coup d’état… J’ai beaucoup aimé la cassure entre l’univers rassurant et monotone de l’école et l’aventure et l’insécurité de la vie dans les Rets.

– L’empreinte steampunk présente dans le roman. Même si j’aime beaucoup le style et l’univers steampunk, j’ai rarement pris le temps de lire des romans inspirés de cet univers.

– Le personnage de Grise. Je me suis de suite identifiée à elle : très studieuse et perfectionniste mais également solitaire et peu à l’aise avec les ados de son âge. Elle se montrera une amie fidèle et courageuse. J’ai également fini par apprécier d’autres personnages de l’histoire comme Cyrus ou encore l’Arachnide.

– L’intrigue qui est globalement bien menée. Même si j’ai deviné certaines choses avant d’en avoir l’explication, je n’ai compris l’intrigue principale qu’à la toute fin. De ce fait, la lecture de l’histoire devient vite addictive.

– La présence d’une carte pour nous aider à situer les lieux. Je suis une grande fan des histoires nous présentant les lieux sous forme de plans ou cartes. Ça m’aide à mieux me représenter l’univers dans lequel évoluent les personnages.

– Et enfin point non négligeable : il s’agit d’un one shot ! Alors que la tendance est à faire des trilogies, tétralogies voire plus, « Engrenages et sortilèges » réussit le tour de force de raconter une histoire en un roman sans pour autant nous livrer une histoire simplette et des personnages peu étoffés. L’univers est suffisamment développé pour s’y immerger, les personnages ont du relief et nous font ressentir des émotions vis-à-vis d’eux et l’intrigue est bien construite… Que demander de plus ?

En clair, une lecture plus qu’agréable et addictive, un univers, une intrigue, des personnages complets et bien construits et la satisfaction d’avoir le fin mot de l’histoire après un seul livre!

Quatrième de couverture.