« Les chroniques de l’érable et du cerisier tome 2 –le sabre des Sanada »

Auteur : Camille Monceaux

Genre : Historique – drame – quête personnelle

Date de parution : 26/08/2021

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 432 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture des « chroniques de l’érable et du cerisier – le sabre des Sanada ».

Après le coup de cœur du premier tome « Le masque de Nô », j’enchaîne avec un autre coup de cœur pour ces chroniques de l’érable et du cerisier « le sabre des Sanada ».

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « Ichirô a fui Edo et passe l’hiver dans un temple reculé, en compagnie de son ami Shin. Mais son passé le rattrape. Bouleversé par la disparition de Hiinahime, le jeune samouraï n’a plus qu’une seule raison de vivre : venger son maître et exaucer sa dernière volonté en restituant le mystérieux sabre à l’un des puissants seigneurs d’Ôsaka. Ichirô intègre le clan Sanada et se prépare à des combats sanglants. Son destin se jouera-t-il au sein de la forteresse dressée face à la tyrannie du shogun ? »

Que dire si ce n’est que j’ai tout autant adoré ce tome que le premier !  Le récit et l’écriture de Camille Monceaux me transportent toujours autant dans son univers poétique et à la fois rude du Japon féodal et de la quête du jeune garçon.

Alors que le premier tome nous laissait plus dans le flou quant à l’identité d’Ichirô, nous comprenons mieux le destin qui l’attend et son rôle dans la guerre entre les héritiers du roi singe et du Shogun. 

Les scènes de combats sont beaucoup plus présentes que dans le premier tome, notamment avec la bataille d’Osaka entre le clan Toyotomi et les soldats du Shogun, ainsi que l’apprentissage d’Ichirô avec la ninja Serein et les samouraïs Kama et Yukitada. Cela apporte un peu plus d’action que dans le premier roman.

J’ai toujours autant d’affection pour le personnage d’Ichirô, qui continue sa quête personnelle et tente toujours d’agir de manière la plus juste.

Shin est toujours adorable et un ami fidèle dont a bien besoin le jeune homme.

Le personnage de Serein fût un réel coup de cœur ! J’ai adoré son tempérament inflexible et courageux. Elle se révèlera une amie fidèle et une bonne instructrice pour Ichirô. De plus, son passé nous fait mieux comprendre son tempérament actuel.

Par contre, nous retrouvons toujours le rythme assez lent du premier tome (notamment la partie dans le temple). Pourtant, cela ne me gêne aucunement dans ce roman (alors que d’habitude, j’aime mieux les livres avec plus d’action). 

Finalement, le rythme s’accélère sur le dernier quart du livre et les révélations finales m’ont empêchées de lâcher le livre avant d’arriver à la dernière page.

En clair, ce deuxième tome des chroniques de l’érable et du cerisier s’est de nouveau révélé un véritable coup de cœur ! J’adore vraiment me plonger dans la vie d’Ichirô et suivre avec lui l’avancement de sa quête personnelle, ses doutes et ses apprentissages. L’écriture est toujours magnifique et le côté un peu lent du premier tome se retrouve au début mais n’est absolument pas gênant. Car cette histoire est une histoire qui se savoure petit à petit et ce rythme convient très bien au roman.

Et de nouveau, mention spéciale à la beauté du livre et en particulier de la tranche qui est de nouveau décorée ! Ça apporte un plus à cette histoire qui est déjà fabuleuse.

Première de couverture et tranche superbement décorée.

Il me tarde de découvrir la suite de cette saga qui pour moi est un sans-faute depuis le départ !

Quatrième de couverture avec le résumé.

« La chronique des Bridgerton – intégrale 4 (tomes 7 & 8) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Érotique – Historique  

Date de parution : 07/07/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 768 pages

Prix : 15,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de l’intégrale 4 (tome 7 et 8) de « La chronique des Bridgerton ».

Me voici avec un article sur la fin des péripéties amoureuses de la grande fratrie Bridgerton !

Voici le résumé : « Les jeunes gens ne se bousculent pas pour demander la main de Hyacinthe, la cadette des Bridgerton, trop fine mouche, trop sincère. Certes, mieux vaut être seule que mal accompagnée, il n’empêche qu’elle commence à se demander si elle ne va pas finir vieille fille. Et ce n’est pas la rencontre avec Gareth Saint-Clair, aristocrate à la réputation sulfureuse, qui risque d’y changer quoi que ce soit. Encore que… La découverte d’un journal intime en italien qu’elle se propose de lui traduire pourrait bien jouer un rôle inattendu. Contrairement à la plupart de ses congénères, Gregory, le benjamin des Bridgerton, ne vit que dans l’attente du « grand amour ». Il croit l’avoir trouvé en la personne de lady Hermione Watson, éblouissante beauté dont, hélas, le coeur est déjà pris. Qu’à cela ne tienne, Gregory va accepter l’aide de Lucinda Abertnathy, la meilleure amie de l’angélique Hermione, pour parvenir à ses fins. »

Après l’intégrale 3 en demi-teinte, j’avais une petite appréhension de découvrir les deux plus jeunes Bridgerton (surtout Grégory car nous n’en apprenons pas beaucoup sur lui durant les différents tome).

Et bien j’ai eu tort car je pense que c’est mon intégral préféré de tous !

J’ai particulièrement adoré le personnage de Hyacinthe ! Elle est drôle, impertinente, n’a pas froid aux yeux et est une vraie tête de mule qui fera tout pour arriver à ses fins.

Je pense que c’est mon personnage préféré de tous les Bridgerton (peut-être car son caractère me ressemble énormément) !

Son histoire m’a beaucoup fait rire et sa relation avec Lady Danbury est vraiment adorable. Leurs conversations et les piques qu’elles se lancent avec affection sont un vrai régal. 

Et puis le fil conducteur de la traduction du journal donnait un petit côté aventureux qui manquait aux autres. 

L’histoire de Grégory m’a un peu moins touchée mais j’ai beaucoup apprécié son côté romantique envers et contre tout. Cela change des autres mâles Bridgerton qui ont parfois eu des comportements limite limite (le côté colérique de Colin, le harcèlement de Benedict…)

Et puis que ça fait du bien de lire des histoires légères où tout finira bien ! En ces périodes de pandémie, de crise de l’énergie et dans un monde où l’agressivité et l’égoïsme prédominent, pouvoir se poser avec une lecture cocooning pleine de bons sentiments fait vraiment du bien au moral.

Par contre, lorsque j’ai fermé la dernière page du livre, j’ai eu un petit pincement au cœur en pensant que je ne retrouverais plus les aventures de cette famille adorable. Je ne pensais pas que je ressentirais cela et que je m’attacherais autant à l’histoire des Bridgerton. Mais on me signale qu’il y a un nouveau tome qui nous donne de leurs nouvelles des années plus tard… Il me tarde de le découvrir pour prolonger le plaisir et la sensation bien-être que me procurent ces lectures.

Avant de clôturer mon avis sur ce tome, je tenais à vous partager mon expérience vraiment positive avec la maison d’édition « J’ai Lu ».

J’ai commandé le livre sur un site bien connu et lancée dans ma lecture, je me rends compte qu’il me manque une quarantaine de pages qui ont été remplacées par des pages que j’avais déjà lues. Déçue et un peu énervée, je contacte sur Facebook la maison d’édition expliquant la situation et avec une vidéo pour prouver mes dires. La maison d’édition m’a de suite envoyé un nouveau livre que j’ai reçu une dizaine de jours plus tard. Superbe geste qui m’a donné envie de lire encore des livres de cette ME.

En clair, il s’agit de mon tome préféré des Bridgerton ! C’est toujours une lecture aussi plaisante, légère et réconfortante qui permet de passer un bon moment sans prise de tête qui permet de dire au revoir à cette famille haut en couleur ! Et mention spéciale à Hyacinthe, mon alter ego littéraire.

Quatrième de couverture de l’intégrale 4 (tome 7 et 8) de « La chronique des Bridgerton ».

« Les voleurs de curiosités »

Auteur : Jess Kid

Genre : Fantastique – Policier – Historique

Date de parution : 11/02/2021

Maison d’édition : Les presses de la cité

Nombre de pages : 480 pages

Prix : 22€ (prix Belgique)

Première de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

Me voici avec la chronique d’un livre vraiment particulier mais que j’ai largement apprécié : Les voleurs de curiosités.

Avant de donner mon avis, voici le résumé présent sur la quatrième de couverture : « Londres, 1863. Bridie Devine, détective spécialisée dans les affaires délicates, s’attaque au cas le plus insolite de toute sa carrière. Christabel Berwick, l’héritière d’un baronnet, a été kidnappée. 

Mais la fillette n’est pas une enfant ordinaire. Son existence a été cachée aux yeux de tous et ses étranges talents semblent autant effrayer son entourage qu’ils attirent l’attention des collectionneurs de curiosités. Aidée dans sa quête par le fantôme tatoué d’un boxeur mélancolique, Bridie suit pas à pas les traces laissées par les ravisseurs, replongeant malgré elle dans un passé qu’elle a tenté d’oublier.

Résurrectionnistes, saltimbanques mercenaires, créature aquatique légendaire : autant de personnages qui hantent les pages de ce roman où le spectacle est roi, et qui fait la part belle à une enquête digne des plus grandes énigmes policières. »

Autant dire que le résumé ainsi que la magnifique couverture m’ont largement donnés envie de lire cette histoire !

En premier lieu, j’adore les récits se déroulant dans les années 1800 (en particulier au Royaume-Uni). Il m’en a donc fallu peu pour que je tombe sous le charme du cadre de l’histoire.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Bridie, une jeune veuve qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à bafouer les règles que doivent adopter les femmes de cette époque. Elle est intelligente, intègre et a un passé difficile que l’on découvre au fil du récit.

J’ai également apprécié toute les légendes concernant la jeune Christabel, une créature que l’on rencontre très peu dans les histoires fantastiques.

Les personnages en général étaient très bien construits et on pouvait facilement les apprécier, les détester ou s’en méfier.

L’enquête était vraiment prenante et il me tardait que les pièces du puzzle se mettent en place. En effet, tous les personnages du roman ont des liens entre eux.  Il m’a donc fallu assembler les éléments passés et présents afin de bien comprendre l’affaire. 

C’est d’ailleurs un des points brillant de ce roman : les liens qu’entretiennent tous les protagonistes et la façon dont ils nous sont présentés au fil des pages.

Par contre, le fait d’avoir des sauts fréquents dans le passé et le passage d’un personnage à l’autre dans le présent n’étaient pas toujours faciles à suivre. Il m’a fallu une centaine de pages avant de bien appréhender la structure du récit et de profiter pleinement de l’enquête. 

De plus, les descriptions sont assez lourdes et empêchent une lecture beaucoup plus fluide de l’histoire (au moins je pouvais me représenter parfaitement chaque personnage grâce à cela).

Enfin, je m’attendais à avoir le côté fantastique beaucoup plus présent, alors que c’est avant tout l’enquête policière qui prend le dessus dans cette histoire. J’aurais aimé que les créatures fantastiques et les légendes soient beaucoup plus mises en avant mais ce n’est ici qu’une question de goût.

La petite déception que je retire de ma lecture, c’est que je ne suis pas sûre d’avoir compris qui était le fantôme qui accompagnait Bridie, alors que c’était l’une des questions récurrentes du roman.

Malgré les petits points négatifs, je lirai volontiers de nouvelles enquêtes de Bridie s’il devait en paraître des nouvelles un jour.

En clair, une enquête policière mêlant le fantastique prenante, des liens entre les personnages menés avec brio et des personnages adorables. Cependant, des descriptions trop lourdes et un temps d’adaptations aux sauts dans le temps et de personnages font que l’histoire ne fût pas un coup de cœur.

Quatrième de couverture du livre « Les voleurs de curiosités ».

« La chronique des Bridgerton – intégrale 3 (tomes 5 & 6) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Érotique – Historique  

Date de parution : 19/05/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 768 pages

Prix : 15,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de « La chronique des Bridgerton 5&6 ».

Me revoici avec un nouvel article sur la suite des aventures amoureuses des enfants Bridgerton !

Ce volume, réunissant les tomes 5 et 6, est exclusivement féminin car il conte les histoires d’Eloïse et de Francesca.

Voici le synopsis présent sur la quatrième de couverture : « Depuis que sa meilleure amie, Pénélope Featherington, a convolé en justes noces, Éloïse, la rebelle de la fratrie Bridgerton, s’interroge : les commères n’auraient-elles pas raison de prétendre qu’elle ne trouvera pas de mari ? 

Oh, elle en a reçu des propositions au fil des ans ! Elle les a toutes refusées, sous prétexte que ses prétendants n’étaient pas… parfaits. Une exigence ridicule, bien sûr. 

Inquiète à l’idée qu’il ne soit déjà trop tard, Éloïse reçoit à point nommé une invitation de la part de sir Phillip Crane, un veuf avec qui elle entretient une relation épistolaire. La proposition est d’autant plus audacieuse qu’il envisagerait de se remarier… 

Sans en souffler mot à quiconque, elle décide de se rendre chez cet homme qu’elle n’a jamais rencontré.

De son côté, sa soeur Francesca file le parfait amour avec son mari, le comte de Kilmartin, dans leur château en Écosse. Elle n’imagine pas qu’un événement inconcevable va bouleverser le cours de sa vie, pour le pire et pour le meilleur. »

Après avoir lu les 4 premières histoires, j’avais peur de me lasser et que cela ne devienne répétitif mais ce volume surprend de nouveau car il raconte le deuil de son conjoint vécu par un personnage masculin pour le roman d’Eloïse et féminin pour le roman de Francesca.

J’ai assez bien apprécié le roman d’Eloïse, même si j’ai été assez surprise du point de vue adopté durant l’histoire. En effet, j’ai plus eu l’impression de découvrir l’histoire de Sir Phillip que celle d’Eloïse car il y avait plus de chapitres qui lui étaient consacrés.

J’ai en revanche beaucoup apprécié découvrir Eloïse plus en profondeur car c’est un de mes personnages préféré (que ce soit dans les livres ou la série) et je peux dire que je n’ai pas été déçue. Elle est drôle, trop bavarde et a un cœur en or.

La relation qu’elle construit avec Sir Phillip et son départ sur un coup de tête pour le rencontrer étaient amusants à suivre. De plus, j’ai aimé la manière qu’elle a eu « d’apprivoiser » Sir Phillip, qui est assez taciturne, peu sûr de lui concernant l’éducation de ses enfants et est plus à l’aise avec les plantes que les autres humains.

Je trouve que ce roman représente parfaitement l’expression « les opposés s’attirent ».

Le seul point qui m’a un peu déçu a été l’union « forcée », car j’ai l’impression que c’est la manière dont vont être mariées toutes les filles Bridgerton alors qu’elles ne sont pas encore sûres à 100% de leurs sentiments… J’aurais aimé qu’Eloïse puisse prendre sa décision d’elle-même.

Concernant le roman sur Francesca, je ne savais pas trop à quoi m’attendre car c’est un personnage dont on a peu parlé, que ce soit dans les livres ou la série télé… Pourtant j’ai beaucoup aimé ce tome !

Après seulement quelques années de mariage, Francesca devient veuve, sans héritier et va envisager de se remarier après 3 années de veuvage.

Le titre est revenu au cousin de son époux, qui est fou amoureux d’elle depuis qu’il a rencontré la jeune fille pour la première fois. Honteux de ses sentiments, il part pour un très long voyage après la mort de son cousin.

Le destin le fait revenir à Londres juste au moment où Francesca envisage un remariage.

Commence alors un flirt que tous les deux considèrent comme immoral et tentent de réfréner. 

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome, c’est de voir comment était vécu le veuvage pour les femmes à cette époque et la plus grande difficulté d’un remariage par rapport à un veuf.

J’ai également beaucoup aimé le fait que les deux protagonistes refrènent leurs sentiments car ils éprouvent tous deux un très grand amour pour le comte décédé, ne voulant commettre un acte « immoral » qui pourrait salir sa mémoire.

Ce que j’ai aussi fortement apprécié, c’est que le personnage de Francesca connaît l’intimité conjugale et donc, lors des scènes érotiques, sache ce qu’elle veut et n’hésite pas à prendre le contrôle du rapport. Cela change des autres tomes où les jeunes filles découvrent tout et donc se laissent beaucoup plus guider par leurs époux.

Lors de ce tome, j’ai également versé une petite larme à la fin, quand Francesca prend la décision de s’unir à Michael et se rend sur la tombe de son défunt mari afin de lui expliquer sa décision. Je me suis mise à sa place et j’ai imaginé comme cela devait être difficile pour elle d’aimer un autre homme alors qu’elle a profondément aimé (et aime toujours) son premier mari.

Le seul petit bémol est encore et toujours la présence de coquilles, mais elles sont moins nombreuses que dans le volume précédent (Benedict et Colin), qui en était scandaleusement truffé !

En bref, ces deux tomes des filles Bridgerton m’ont beaucoup plus (surtout celui de Francesca) et Julia Quinn à l’intelligence de toujours se renouveler afin de proposer des histoires qui surprennent le lecteur. J’adore vraiment me plonger dans les romances de cet univers et il me tarde de découvrir les aventures des deux derniers Bridgerton, Grégory et Hyacinthe !

Quatrième de couverture de « La chronique des Bridgerton 5&6 ».

« La chronique des Bridgerton – intégrale 2 (tomes 3 & 4) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Historique

Date de parution : 17/03/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 768 pages

Prix : 14,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de « La chronique des Bridgerton 3 & 4 »

Me revoici avec la suite des aventures de la grande fratrie des Bridgerton. Après avoir dévoré les deux premiers tomes, il en fût de même pour ce nouveau volume !

Après avoir savouré ma lecture des histoires de Daphné et Anthony et dévoré la série qui, horreur, m’a spoliée sur l’identité de Lady Whistledown, j’avais peur de me lasser des aventures amoureuses de la famille Bridgerton. En effet, je craignais que la trame reste fortement identique aux premiers livres et que cela ne devienne redondant.

Dans ces deux nouveaux tomes, nous suivons la vie sentimentale de Benedict et de Colin.

Je me réjouissais de découvrir les aventures de Colin car il s’agit d’un de mes personnages préférés avec celui d’Eloïse. J’étais également intriguée d’en apprendre plus sur Benedict, qui est peu développé dans les deux premiers tomes et la série.

Voici le petit synopsis de l’histoire de Benedict : « Benedict ne semble pas pressé de convoler en justes noces car il n’a pas encore trouvé celle qui fera battre son cœur. Lors du bal masqué organisé par sa mère, il rencontre une jeune femme inconnue dans une robe argentée. Cette dernière doit cacher son identité car il s’agit de la fille illégitime d’un comte décédé qui est traitée en esclave par sa belle-mère et une de ses deux filles. Elle s’était donc rendue en cachette au bal. Lors des douze coups de minuit, la belle s’enfuit et Benedict désespère de la retrouver. 2 ans s’écoulent et Benedict est toujours seul, résigné à trouver une femme et de laisser tomber le souvenir de la belle inconnue. Il viendra cependant au secours d’une jeune servante, Sophie, malmenée par le fils de ses maitres. Il la prendra alors sous son aile et ne restera pas insensible aux charmes de cette dernière. »

Clairement, il s’agit ici d’une revisite du conte de Cendrillon mais version Bridgerton. Même si l’histoire était très clichée et prévisible, j’ai apprécié la lecture de cet opus car la structure de l’histoire évolue par rapport aux deux premiers livres.

Benedict est très charmeur et assez drôle mais ce qui m’a dérangé est qu’il finisse par harceler la jeune femme pour qu’elle accepte enfin de devenir sa maîtresse. Chose que Sophie refuse car elle sait ce qu’est la vie d’un enfant illégitime et donc ne veut l’infliger à son potentiel futur enfant. 

J’ai par contre beaucoup aimé le personnage de Sophie, elle est très courageuse et reste fière et optimiste malgré la dure vie qu’elle mène depuis le décès de son père. 

Hormis le gros point noir de l’attitude de harceleur de Benedict, l’histoire était agréable et distrayante. J’ai beaucoup aimé le dénouement du récit et le conte de fée qui se réalise pour Sophie.

Alors que j’attendais l’histoire de Colin avec impatience car il s’est hissé dans mes chouchous, j’ai été un peu déçue… pas au niveau de l’histoire mais au niveau de son attitude !

Avant de développer plus ce qui m’a plu et déplu, un petit résumé :

« Colin est un grand voyageur qui ne semble pas vouloir se poser et trouver une épouse, au grand désespoir de sa mère. Lors d’un retour au bercail, il se rapproche de Pénélope Featherington, une amie de longue date de sa sœur Eloïse. Pénélope est depuis toujours amoureuse du beau Colin mais une discussion qu’elle a surprise quelques années auparavant aréduit à néant ses espoirs de le séduire: celui-ci a effet dit qu’il ne se marierait jamais avec elle à Anthony et Bénédict.

Pourtant, Colin voit d’un autre œil la jeune femme qui est déjà considérée comme une vieille file aux yeux de la société mondaine : elle est très spirituelle, comique et beaucoup plus jolie que dans ses souvenirs.

Commencera alors un flirt entre les deux protagonistes, mais un secret pourrait bien tout compromettre. »

J’ai énormément aimé cette histoire, le personnage de Pénélope est adorable et tellement drôle et celui de Lady Danbury tout autant !

De plus, la quête de la découverte de l’identité Lady Whistledown permet de ne pas se centrer uniquement sur la romance de Colin et Pénélope (même si la quête a été « gâchée » par le visionnage de la série)

Par contre, j’ai été fortement déçue de Colin ! Alors qu’il était drôle impertinent et charmeur au début de l’histoire, je l’ai assez rapidement trouvé pénible, horriblement macho et colérique avec la pauvre Pénélope sans réelle raison. Et la façon dont il essayait de se convaincre qu’il n’était pas amoureux d’elle car il restait focalisé sur la discussion que la jeune femme avait surprise quelques années auparavant… La fierté mal placée est bien un trait de caractère qui m’énerve très fort et cela a quelque peu terni ma lecture alors que je trouvais ce tome supérieur aux 3 premiers.

Par contre, la révélation de l’identité de Lady Whistledownétait totalement différente par rapport à la série et je regrette de l’avoir vue avant de l’apprendre dans les romans. Ça a un enlevé le charme d’essayer de le découvrir en même temps que les personnages du livre.

Il me tarde cependant de lire le volume suivant car il parlera d’un autre de mes personnages préférés : Eloïse !

En clair, deux opus qui tiennent leurs promesses et qui ne tombent pas dans le piège d’un banal copié-collé du tome précédent. La chronique de Bridgerton est devenue pour moi une lecture feelgood et cooconing, qui fait du bien au moral et qui permet de croire encore au « et ils vécurent heureux pour toujours ».

Par contre, j’espère que le volume suivant comportera moins de coquilles et de fautes de frappe ! J’en ai compté une dizaine (en particulier dans l’histoire de Colin) et cela a perturbé ma lecture et m’a terriblement agacée. Comment est-ce possible de laisser passer autant d’erreurs ?

Quatrième de couverture de « La chronique des Bridgerton 3 & 4 »

« La chronique des Bridgerton intégrale 1 (tomes 1 & 2) »

Auteur : Julia Quinn

Genre : Romance – Drame – Historique

Date de parution : 06/01/2021

Maison d’édition : J’ai lu

Nombre de pages : 736 pages

Prix : 14,90€ (Prix Belgique)

Première de couverture de « La chronique des Bridgerton ».

Me voici avec une chronique sur le phénomène Netflix et littéraire (réédition) de ce début d’année « La chroniques de Bridgerton » !

Comme tout le monde, j’ai vu débarquer le trailer très attirant de la chronique des Bridgerton sur Netflix. Lorsque j’ai appris que les livres allaient être réédités et publiés tous les deux mois à partir de janvier, je me suis dit que j’allais d’abord lire l’histoire de Daphné avant de me lancer dans l’adaptation télévisuelle.

C’est donc chose faite avec ce premier roman qui contient en fait les deux premiers tomes de la chronique. Nous commençons avec l’histoire de Daphné et le deuxième tome parle d’Anthony, l’ainé des 8 enfants Bridgerton.

Dans le tome 1, j’ai fait la connaissance de Daphné, l’ainée des filles Bridgerton qui commence sa deuxième saison Londonienne. Désespérée de trouver un bon parti, elle va conclure un pacte avec Simon, le Duc de Hastings (Celui-ci est un ami de son frère revenu de voyage suite au décès de son père).

En effet, Simon ne veut en aucun cas se marier et leur arrangement permettra à Daphné de se rendre plus désirable aux yeux des gentlemans qui la pense courtisée et ce derniersera laissé tranquille par toutes les débutantes qui le penseront épris de la jeune fille. 

Mais comme cela devait se produire, Daphné et Simon vont commencer à nourrir des sentiments profonds l’un envers l’autre, ce qui contrariera fortement Simon, qui refuse toujours de se marier malgré son affection sincère pour la jeune femme.

Dans le deuxième tome, nous suivons Anthony, aîné des Bridgerton, qui craint de mourir prématurément comme ce fût le cas de son père. Il cherche à contracter un mariage sans amour car il doit donner un héritier pour perpétuer le nom des Bridgerton et il ne souhaite pas provoquer de peine à sa future veuve.

Anthony pense avoir trouvé l’épouse parfaite pour ce rôle en la personne d’Edwina Sheffield. C’était sans compter la présence de sa sœur aînée, Kate, qui se montre très protectrice envers sa petite sœur et qui ne la laissera pas se marier avec n’importe qui.

Kate va donc fréquenter Antony afin de décider s’il sera un bon mari pour sa sœur et Anthony est décidé à la charmer pour arriver à ses fins. Sauf qu’il ne restera pas indifférent à l’aînée des sœurs Sheffield… 

Clairement, il ne faut pas lire « La chronique des Bridgerton » pour le suspens… Dès les premières pages, il est clair que les personnages présentés finiront mariés et heureux. Et pourtant… j’ai dévoré et fortement apprécié les deux histoires !

Cela fait du bien de lire des livres où tout finira bien malgré les obstacles de départ ! J’ai beaucoup aimé la manière dont se construisent les relations et la manière dont les sentiments naissent entre les protagonistes. De plus, les scènes érotiques sont parfaitement dosées et ne viennent pas combler des vides comme ce fût le cas pour d’autres romans (spéciale dédicaceaux tomes 1 et 2 d’After).

De plus, l’époque de la régence anglaise est une époque que j’apprécie énormément et j’ai eu beaucoup de plaisir à m’y plonger, entre conventions de l’époque, bals et codes de l’aristocratie.

Les personnages sont attachants et je me suis sentie concernée par ce qu’il leur arrivait. J’ai eu un gros coup de cœur pour Kate Sheffield dans le deuxième livre consacré à Anthony. La famille Bridgerton est également très attachante et il me tarde de découvrir les aventures des 6 autres enfants de la famille (en particulier Colin et Eloïse).

Ce que j’ai aussi aimé, c’est que les femmes sont entières, ont du caractère, de la répartie et qu’elles ne se laissent pas marcher sur les pieds par qui que ce soit (homme ou femme) ! Cela change de ce qui était attendu des femmes à l’époque (en d’autres termes soit belle et tais-toi).

Par contre Simon et Anthony m’ont parfois agacée avec leur attitude bornée et parfois macho… Heureusement qu’ils finissent par changer !

Enfin, les chroniques de Lady Whistledown sont toujours savoureuses et piquantes et le fait que l’identité de cette dernière ne soit pas révélée, contrairement à la série, donne envie de découvrir qui se cache derrière cette plume acérée.

En bref, une lecture cocooning sans prise de tête, qui fait du bien au moral et qui devient rapidement addictive !

PS : Si comme moi vous attendez de lire le livre avant de commencer la série, attendez d’avoir fini le tome 4 car la surprise sera gâchée. Heureusement que j’aime beaucoup les livres et que je vais quand même pouvoir lire la suite avec autant de plaisir !

Quatrième de couverture de « La chronique des Bridgerton » avec le synopsis.

« Les chroniques de l’érable et du cerisier »

Auteur : Camille Monceaux

Genre : Historique – drame – quête personnelle

Date de parution : 27/08/2020

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 416 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture des « chroniques de l’érable et du cerisier ».

Me voici avec un avis très enthousiaste sur le premier tome des « Chroniques de l’érable et du cerisier ».

« Ichirô est un bébé qui a été recueilli par un ancien samouraï et sa servante Oba qui vivent en ermites dans les montagnes japonaises. Il n’avait que pour tout signe distinctif un pendentif en forme de feuille d’érable.

Son enfance se passe au rythme des saisons, de l’apprentissage de la voie du sabre et de la vie en symbiose avec la nature. Il y apprendra les joies et aussi les peines de la vie.

Alors âgé de 12 ans, un évènement terrible l’obligera à quitter seul sa montagne protectrice et il devra alors apprendre à vivre et se débrouiller seul dans la grande ville d’Edo. Amitiés, trahisons et surtout quête personnelle afin de découvrir qui il est, mais aussi la fomentation de sa vengeance contre les hommes qui l’ont poussé à quitter son havre de paix. »

Que dire de ce livre si ce n’est que je l’ai dévoré et que j’ai été transportée par sa poésie !

Il y a tellement de choses que j’ai aimées dans ce livre que je vais tâcher de résumer les points qui m’ont le plus séduites.

Je pense que le principal coup de cœur pour moi vient du superbe travail d’écriture de Camille Monceaux ! Le texte est doux, très poétique, rend hommage à la nature japonaise et aux petits moments, joyeux ou tristes, de la vie d’Ichirô. Cela faisait longtemps que je n’avais plus lu un livre qui m’a fait autant vibrer par la qualité de sa rédaction.

J’ai également beaucoup apprécié les personnages de l’histoire. Tout d’abord notre héro Ichirô dans sa quête personnelle, qui s’égare parfois mais revient toujours dans le droit chemin. Mais également Daichi, le poète loufoque, Shin, l’ami fidèle que se fera Ichirô à Edo, Oba, la douce et tendre vieille dame qui fût une réelle grand-mère pour notre héro, le maître, à la fois mystérieux et sévère mais qui aime profondément son protégé. Je les ai tous aimé et j’ai même versé quelques larmes sur le sort d’un en particulier.

La retranscription du Japon féodal est également époustouflante de réalisme et m’a appris énormément de choses sur le passé de ce pays que je rêve de visiter un jour. La voie du sabre, le début du théâtre Kabuki, les codes et la hiérarchie des courtisanes… C’est un monde fascinant à découvrir et parfaitement décrit par l’auteure !

Alors que je suis friande habituellement de romans où l’intrigue ne prend pas des centaines de pages à se mettre en place, j’ai savouré la lenteur imposée dans le récit. En effet, l’intrigue principale ne se développe pas beaucoup dans ce premier tome mais les toutes petites intrigues et aventures qui ponctuent la vie d’Ichirô sont savoureuses et font que les 400 pages du roman se tournent sans aucun moment de lassitude. Ce roman se contemple, comme une superbe peinture ou un paysage merveilleux, en prenant le temps d’observer les détails et les nuances qui font de cette histoire un petit bijou. Chaque petite action, rencontre, fait avancer lentement mais sûrement le récit et permettent à Ichirô de se construire et d’avancer dans sa quête.

Lors de la dernière centaine de pages, l’intrigue s’accélère légèrement et le final donne envie d’en savoir plus sur la suite… vivement la sortie du tome 2 ! J’ai d’ailleurs ressenti beaucoup de tristesse au moment de tourner la dernière page tellement j’ai adoré ma lecture.

Et puis l’objet livre est vraiment superbe ! Que ce soit par l’illustration de couverture ou les tranches du livre colorées et à motifs. Tout est beau, tout est poétique dans ce roman.

Les jolies tranches colorées du roman.

En bref, une lecture absolument belle, douce, poétique et envoutante. Il me tarde de retrouver Ichirô afin d’en apprendre plus (je l’espère) sur son passé et sa destinée. Après réflexion, je peux dire que ce premier tome est un réel coup de coeur!

Quatrième de couverture et résumé du roman.

En bref, une lecture absolument belle, douce, poétique et envoutante. Il me tarde de retrouver Ichirô afin d’en apprendre plus (je l’espère) sur son passé et sa destinée.

« Lady Helen tome 3 – L’ombre des mauvais jours »

Auteur : Alison Goodman

Genre : Fantastique – Romance – Historique 

Date de parution : 20/06/2019

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 649 pages

Prix : 21€ (prix Belgique)

Première de couverture.

Me voici avec mon avis sur le final tant attendu des aventures de Lady Helen !

Nous retrouvons Lady Helen à Bath, toujours à la recherche de l’Abuseur Suprême et qui doit apprendre à maitriser son statut et lien de Vigilant Suprême avec Lord Carlston. Dans le même temps, Helen doit préparer son mariage avec le Duc de Selburn. Autant dire que la tâche ne va pas être aisée.

Helen vit dans une des maisons de Lord Carlston à Bath et travaille donc sur son lien de Vigilant Suprême et sur ses nouveaux pouvoirs, ce que le Duc de Selburn ne voit pas d’un bon œil. À la suite d’un incident, Helen et sa suite se voient donc contraints de prendre leurs quartiers à Chenwitt Hall, la résidence du Duc de Selburn proche de la ville, ce qui compromet fortement la recherche de l’Abuseur de Bath et l’entrainement d’Helen. Dans le même temps, sa tante Léonore et son frère Andrew débarquent également à la résidence du Duc, corsant davantage la tâche. Entre son entrainement, son rôle de maitresse des lieux et la préparation du mariage, Helen à fort à faire.

Helen finit par découvrir qui est l’Abuseur de Bath mais il lui apprend qu’il ne représente plus un danger, contrairement à Philipp et une jeune femme inconnue et pourtant familière à Helen et Darby. Réussira-t-elle à les vaincre sans éveiller les soupçons de son entourage ? Et si le danger n’était pas ce qu’il semble être ? Réussira-t-elle également à contrôler ses sentiments puissants vis-à-vis de Lord Carlston ? Elle qui est promise et engagée au Duc.

Autant dire que ce tome final fût pour moi un soulagement et une bonne surprise par rapport au tome précédent.

Pourtant, le début de l’histoire reprenait le même schéma que le tome précédent, peu d’action, une enquête qui piétine et une focalisation sur les tracas de l’entourage d’Helen et les tourments amoureux de cette dernière. Après plus de 1000 pages lors des deux romans précédents, j’espérais que l’aventure s’accélèrerait mais l’histoire prend du temps à démarrer.

Mais mais mais… L’auteure a réussi à me happer dans son univers et j’ai lu cette histoire assez rapidement, même si le début était (je peux le dire) lent et un peu embêtant. L’intérêt est ravivé quand Helen découvre une piste qui va la mener à l’Abuseur de Bath. À partir de ce moment, l’aventure s’accélère et il m’était impossible de lâcher le livre jusqu’à la fin. Fin qui aura comblé toutes mes attentes et m’aura un peu émue, je dois bien l’avouer.

En effet, lorsque la série se termine, elle aura répondu à toutes les questions laissées en suspens lors des autres livres. C’est toujours satisfaisant de terminer une série sans avoir des tas de questions sans réponses.

Et les personnages sont toujours aussi forts et approfondis. J’avais l’impression de les connaître tous par cœur en renfermant le livre, comme les membres d’une famille. Helen se montre beaucoup plus forte et indépendante, Darby toujours aussi adorable, loyale et fidèle, le Duc encore plus horripilant et Lord Carlston toujours plus séduisant… Alors que le triangle amoureux ne me faisait ni chaud ni froid dans le tome précédent (me faisant même parfois lever les yeux au ciel), il prend ici tout son sens et apportait du piment à l’histoire lors des moments un peu creux.

Les autres personnages sont également mis en avant et nous découvrons la tante d’Helen sous un jour beaucoup plus favorable que lors du premier tome et le frère d’Helen vraiment énervant et hautain. 

Une nouveauté dans ce tome est la mort de personnes proches d’Helen. Alors que dans les autres romans les morts concernaient principalement les antagonistes ou des personnes éloignées, il en va différemment dans ce livre. Pourtant, ces morts ne m’ont pas particulièrement touchées… Peut être car elles visaient des personnes dont la personnalité était moins développée…

De nouveau, la précision des détails sur l’époque et celle des lieux m’ont enchantées et bluffées ! Quel travail cela a dû représenter de collecter autant d’informations pour s’assurer de ne pas commettre d’impairs ou de glisser des anachronismes.

Et enfin le final, tant attendu et pourtant tant redouté car il mettrait un terme à cette trilogie qui pour moi s’est révélée être un coup de cœur énorme. 

La fin a comblé toutes mes attentes même si le dernier retournement de situation était un peu téléphoné. 

Lorsque j’ai refermé le roman, j’ai éprouvé un grand vide et une mélancolie, comme avec tout livre que j’ai adoré !

En clair, une trilogie vraiment très agréable à lire (coup de cœur pour moi), même lors de certains passages plus lents et creux. La qualité d’écriture, ni trop simple ni trop laborieuse, un monde original ancré dans une époque réelle et incroyablement documentée et surtout… des personnages terriblement attachants, courageux, loyaux ou au contraire énervants voire même fourbes ou horribles et qui sont tellement bien détaillés qu’ils en deviennent presque réels ! C’est pour moi le vrai point fort de ces livres, au delà de l’histoire et de l’originalité de celle-ci.

Une série dont je me souviendrai longtemps et que je relirai dans quelques années avec délice. Un vrai coup de cœur qui classe la trilogie dans mon top 10.

Quatrième de couverture et résumé.

« Lady Helen tome 2 – Le pacte des mauvais jours »

Auteur : Alison Goodman

Genre : Fantastique – Romance – Historique 

Date de parution : 31/08/2017

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 608 pages

Prix : 19,50€ (prix Belgique)

Première de couverture

Me voici avec mon avis sur la suite des aventures de Lady Helen, le pacte des mauvais jours.

Nous retrouvons donc Lady Helen à Brighton, dans la demeure de Mr Hammond et Lady Margaret, après son départ forcé de chez son oncle suite aux évènements survenus durant le bal donné en son honneur.

Helen poursuit sa formation de Vigilante, sous les instructions de Lord Carlston, qui semble peu à peu sombrer dans la folie comme Benchley avant lui. De plus, une attirance incontrôlable parait relier Carston et Helen.

Tout pourrait aller pour le mieux sans compter l’apparition du Duc de Selburn, qui n’a pas renoncé à ses attentes vis-à-vis d’Helen, la positionnant dans des situations embarrassantes.

Enfin, un nouveau membre haut placé du Club des Mauvais jours confie une mission à Helen qu’elle devra mener seule, sans l’aide de Carlston.

En parallèle de cette mission secrète, elle tentera de collecter un maximum d’informations pour débusquer l’Abuseur suprême et trouver le moyen de le vaincre.

Autant le premier tome a su me charmer, me poussant à ne pas lâcher ma lecture avant la dernière ligne, autant ce deuxième tome m’a semblé tirer en longueur et a donc rendu ma lecture entrecoupée et plus longue.

Je pense que la découverte et l’excitation ressentie lors de la lecture du premier roman est un peu retombée, sachant en grande partie de quoi il en retourne, contrairement au premier livre où j’ai découvert avec délice cet univers fascinant.

Le début semblait pourtant très prometteur, mais l’intrigue peine à évoluer, préférant mettre en avant les tourments amoureux d’Helen.

En effet, cette romance plus présente m’a un peu ennuyée. Même si dans le résumé on nous mentionne une romance à la Jane Austen teintée de Fantasy noire, le côté romance prend trop le dessus, au détriment, je trouve, de l’intrigue concernant les démons et le rôle des Vigilants dans le monde.

Hormis ces deux petits points négatifs, l’auteure a réussi à me faire ressentir des émotions assez fortes vis-à-vis des différents personnages de l’histoire, ce qui est une des forces de la saga. Je m’attache ou au contraire je déteste chacun des personnages, ce qui rend l’histoire beaucoup plus intéressante :

Helen, qui doit continuer à se battre, même dans ce nouvel univers, car il s’agit d’une fille. Je suis vraiment sous le charme de son tempérament et de sa manière d’être.

Lord Carston, moins mystérieux et donc beaucoup plus attachant. J’ai ressenti plus de sympathie et d’empathie vis-à-vis du personnage par rapport au premier livre.

Le Duc de Selburn, que je trouvais pourtant attachant m’a vite énervée! J’ai eu envie de lui mettre des claques une bonne partie de l’histoire !

Lowry et Pike, qui m’ont pour le premier horrifiée et dégoûtée et pour le second vraiment fait ressentir une aversion et de la méfiance.

Un autre point fort est l’écriture, toujours remarquable ainsi que la reconstitution de la Grande-Bretagne de cette époque, qui quant à elle est époustouflante et réaliste au possible.

Malgré ces qualités indéniables, je dois bien admettre que ce roman souffre du syndrome du deuxième tome… Soit un livre charnière où il ne se passe pas beaucoup de choses, sauf dans les cent dernières pages, afin de mettre en place le dernier roman qui lui sera, je n’en doute pas, plus rythmé et intense.

En clair, une écriture toujours aussi soignée, des personnages attachants et une reconstitution historique plus que fidèle, mais une intrigue un peu plus molle qui annonce, je l’espère, un final qui promet d’être grandiose !

Quatrième de couverture et résumé

« Lady Helen tome 1 – Le Club des mauvais jours »

Auteur : Alison Goodman

Genre : Fantastique – Romance – Historique 

Date de parution : 18/08/2016

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 576 pages

Prix : 19,50€ (prix Belgique)

Première de couverture

Me voici avec une nouvelle critique à propos d’une lecture qui s’est révélée être pour moi un véritable coup de cœur !

Lady Helen et le Club des mauvais jours est le premier tome d’une trilogie dont le dernier volume sortira normalement en juin de cette année.

J’avais acheté ce livre lors de sa sortie mais je viens de le relire afin d’avoir l’histoire bien en tête avant la parution du dernier roman, ce qui n’était pas pour me déplaire car j’ai adoré cette histoire !

Ce qui m’avait attirée en premier lieu était la sublime couverture du livre. Après avoir lu le résumé, je me suis lancée dans une lecture vraiment passionnante.

Nous suivons les aventures d’Helen, une jeune fille de bonne famille qui va faire son entrée dans le monde, l’intrigue se déroulant à l’époque de la Régence anglaise. Nous apprenons qu’Helen vit avec son oncle et sa tante suite au décès de ses parents et que sa mère est passée en disgrâce après une trahison envers le Royaume. Du coup, Helen doit redoubler d’efforts afin de rétablir sa réputation.

Avec la valse des bals et autres occupations des nobles de l’époque, la jeune fille se découvre certaines aptitudes, comportements voire même pouvoirs inadéquats pour une femme. L’arrivée de Lord Carlston, un cousin éloigné qui lui aussi subit le fardeau de rumeurs ne va pas aider Helen à rétablir son honneur. 

Et si l’arrivée de cet homme mystérieux avait un lien avec les changements que constate la jeune fille ? Lui permettra-t-il de comprendre ce qu’elle vit et d’éclaircir les zones d’ombres qui concernent son passé familial ? Et qu’est-ce que le Club des mauvais jours, dont Lord Carlston fait partie ?

Après la lecture de ce roman, je ne peux dire qu’une seule chose : j’ai A-DO-RÉ ! 

Déjà l’époque et le lieu de l’aventure m’ont conquis, d’autant plus que l’auteure s’est admirablement renseignée afin de rendre le cadre de l’histoire aussi réaliste et authentique que possible. J’ai toujours été adepte des livres ou films se déroulant au cours du XIXème siècle. J’ai donc directement été happée dans ce monde passionnant aux multiples codes déroutants.

Le personnage de Lady Helen m’a également touché. Une jeune fille cherchant à se fondre dans le moule afin de correspondre à ce qui était demandé aux femmes de l’époque mais qui ne peut renier sa personnalité et son esprit rebelle. J’aime les livres où les femmes s’émancipent de leur rôle prédéfini afin de respecter et suivre leur personnalité.

La touche de fantastique qui nous ouvre un monde rempli de secrets et de complots dont Lady Helen va devoir prendre part, de gré ou de force rend l’histoire encore plus intéressante. J’adore les livres fantastiques et ici la touche est présente sans pour autant empiéter sur le côté historique et la vie de la noblesse anglaise. Un juste équilibre qui rend la lecture très agréable.

Enfin, les différents personnages dont la personnalité est assez développée pour définir nos sentiments vis-à-vis d’eux. J’ai beaucoup apprécié Helen ainsi que le tempérament de sa femme de chambre, Darby. Mais j’ai également pris en grippe l’oncle d’Helen, un homme désagréable et assez cruel. J’ai aussi été intriguée par Lord Carslton. Cherche-t-il réellement à aider Helen ou lui cache-t-il de sombres secrets et pensées ? 

Pour finir, le livre se termine par un rebondissement donnant envie de savoir ce qu’il va se passer et d’en apprendre plus sur le monde secret dont s’occupe le Club des mauvais jours.

En bref, une lecture coup de coeur, avec des personnages bien construits et une réplique de la vie à Londres lors de la Régence vraiment remarquable. Je vais de ce pas relire le deuxième tome et j’attends avec impatience le mois de juin afin de terminer cette trilogie qui pour moi est un réel coup de foudre !  

Première de couverture (les dorures sont plus apparentes sur cette photo)
4ème de couverture