« Les chroniques de l’érable et du cerisier tome 2 –le sabre des Sanada »

Auteur : Camille Monceaux

Genre : Historique – drame – quête personnelle

Date de parution : 26/08/2021

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 432 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture des « chroniques de l’érable et du cerisier – le sabre des Sanada ».

Après le coup de cœur du premier tome « Le masque de Nô », j’enchaîne avec un autre coup de cœur pour ces chroniques de l’érable et du cerisier « le sabre des Sanada ».

Avant de développer mon avis, voici le résumé : « Ichirô a fui Edo et passe l’hiver dans un temple reculé, en compagnie de son ami Shin. Mais son passé le rattrape. Bouleversé par la disparition de Hiinahime, le jeune samouraï n’a plus qu’une seule raison de vivre : venger son maître et exaucer sa dernière volonté en restituant le mystérieux sabre à l’un des puissants seigneurs d’Ôsaka. Ichirô intègre le clan Sanada et se prépare à des combats sanglants. Son destin se jouera-t-il au sein de la forteresse dressée face à la tyrannie du shogun ? »

Que dire si ce n’est que j’ai tout autant adoré ce tome que le premier !  Le récit et l’écriture de Camille Monceaux me transportent toujours autant dans son univers poétique et à la fois rude du Japon féodal et de la quête du jeune garçon.

Alors que le premier tome nous laissait plus dans le flou quant à l’identité d’Ichirô, nous comprenons mieux le destin qui l’attend et son rôle dans la guerre entre les héritiers du roi singe et du Shogun. 

Les scènes de combats sont beaucoup plus présentes que dans le premier tome, notamment avec la bataille d’Osaka entre le clan Toyotomi et les soldats du Shogun, ainsi que l’apprentissage d’Ichirô avec la ninja Serein et les samouraïs Kama et Yukitada. Cela apporte un peu plus d’action que dans le premier roman.

J’ai toujours autant d’affection pour le personnage d’Ichirô, qui continue sa quête personnelle et tente toujours d’agir de manière la plus juste.

Shin est toujours adorable et un ami fidèle dont a bien besoin le jeune homme.

Le personnage de Serein fût un réel coup de cœur ! J’ai adoré son tempérament inflexible et courageux. Elle se révèlera une amie fidèle et une bonne instructrice pour Ichirô. De plus, son passé nous fait mieux comprendre son tempérament actuel.

Par contre, nous retrouvons toujours le rythme assez lent du premier tome (notamment la partie dans le temple). Pourtant, cela ne me gêne aucunement dans ce roman (alors que d’habitude, j’aime mieux les livres avec plus d’action). 

Finalement, le rythme s’accélère sur le dernier quart du livre et les révélations finales m’ont empêchées de lâcher le livre avant d’arriver à la dernière page.

En clair, ce deuxième tome des chroniques de l’érable et du cerisier s’est de nouveau révélé un véritable coup de cœur ! J’adore vraiment me plonger dans la vie d’Ichirô et suivre avec lui l’avancement de sa quête personnelle, ses doutes et ses apprentissages. L’écriture est toujours magnifique et le côté un peu lent du premier tome se retrouve au début mais n’est absolument pas gênant. Car cette histoire est une histoire qui se savoure petit à petit et ce rythme convient très bien au roman.

Et de nouveau, mention spéciale à la beauté du livre et en particulier de la tranche qui est de nouveau décorée ! Ça apporte un plus à cette histoire qui est déjà fabuleuse.

Première de couverture et tranche superbement décorée.

Il me tarde de découvrir la suite de cette saga qui pour moi est un sans-faute depuis le départ !

Quatrième de couverture avec le résumé.

« Les chroniques de l’érable et du cerisier »

Auteur : Camille Monceaux

Genre : Historique – drame – quête personnelle

Date de parution : 27/08/2020

Maison d’édition : Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 416 pages

Prix : 20,50€ (prix Belgique)

Première de couverture des « chroniques de l’érable et du cerisier ».

Me voici avec un avis très enthousiaste sur le premier tome des « Chroniques de l’érable et du cerisier ».

« Ichirô est un bébé qui a été recueilli par un ancien samouraï et sa servante Oba qui vivent en ermites dans les montagnes japonaises. Il n’avait que pour tout signe distinctif un pendentif en forme de feuille d’érable.

Son enfance se passe au rythme des saisons, de l’apprentissage de la voie du sabre et de la vie en symbiose avec la nature. Il y apprendra les joies et aussi les peines de la vie.

Alors âgé de 12 ans, un évènement terrible l’obligera à quitter seul sa montagne protectrice et il devra alors apprendre à vivre et se débrouiller seul dans la grande ville d’Edo. Amitiés, trahisons et surtout quête personnelle afin de découvrir qui il est, mais aussi la fomentation de sa vengeance contre les hommes qui l’ont poussé à quitter son havre de paix. »

Que dire de ce livre si ce n’est que je l’ai dévoré et que j’ai été transportée par sa poésie !

Il y a tellement de choses que j’ai aimées dans ce livre que je vais tâcher de résumer les points qui m’ont le plus séduites.

Je pense que le principal coup de cœur pour moi vient du superbe travail d’écriture de Camille Monceaux ! Le texte est doux, très poétique, rend hommage à la nature japonaise et aux petits moments, joyeux ou tristes, de la vie d’Ichirô. Cela faisait longtemps que je n’avais plus lu un livre qui m’a fait autant vibrer par la qualité de sa rédaction.

J’ai également beaucoup apprécié les personnages de l’histoire. Tout d’abord notre héro Ichirô dans sa quête personnelle, qui s’égare parfois mais revient toujours dans le droit chemin. Mais également Daichi, le poète loufoque, Shin, l’ami fidèle que se fera Ichirô à Edo, Oba, la douce et tendre vieille dame qui fût une réelle grand-mère pour notre héro, le maître, à la fois mystérieux et sévère mais qui aime profondément son protégé. Je les ai tous aimé et j’ai même versé quelques larmes sur le sort d’un en particulier.

La retranscription du Japon féodal est également époustouflante de réalisme et m’a appris énormément de choses sur le passé de ce pays que je rêve de visiter un jour. La voie du sabre, le début du théâtre Kabuki, les codes et la hiérarchie des courtisanes… C’est un monde fascinant à découvrir et parfaitement décrit par l’auteure !

Alors que je suis friande habituellement de romans où l’intrigue ne prend pas des centaines de pages à se mettre en place, j’ai savouré la lenteur imposée dans le récit. En effet, l’intrigue principale ne se développe pas beaucoup dans ce premier tome mais les toutes petites intrigues et aventures qui ponctuent la vie d’Ichirô sont savoureuses et font que les 400 pages du roman se tournent sans aucun moment de lassitude. Ce roman se contemple, comme une superbe peinture ou un paysage merveilleux, en prenant le temps d’observer les détails et les nuances qui font de cette histoire un petit bijou. Chaque petite action, rencontre, fait avancer lentement mais sûrement le récit et permettent à Ichirô de se construire et d’avancer dans sa quête.

Lors de la dernière centaine de pages, l’intrigue s’accélère légèrement et le final donne envie d’en savoir plus sur la suite… vivement la sortie du tome 2 ! J’ai d’ailleurs ressenti beaucoup de tristesse au moment de tourner la dernière page tellement j’ai adoré ma lecture.

Et puis l’objet livre est vraiment superbe ! Que ce soit par l’illustration de couverture ou les tranches du livre colorées et à motifs. Tout est beau, tout est poétique dans ce roman.

Les jolies tranches colorées du roman.

En bref, une lecture absolument belle, douce, poétique et envoutante. Il me tarde de retrouver Ichirô afin d’en apprendre plus (je l’espère) sur son passé et sa destinée. Après réflexion, je peux dire que ce premier tome est un réel coup de coeur!

Quatrième de couverture et résumé du roman.

En bref, une lecture absolument belle, douce, poétique et envoutante. Il me tarde de retrouver Ichirô afin d’en apprendre plus (je l’espère) sur son passé et sa destinée.